Des foyers sans électricité à Laâzib
Cinquante ans après l’indépendance, une centaine de familles au niveau de la localité Laâzib Tayma, relevant de la commune d’Oued Ghir, sise pourtant à la périphérie de la ville de Béjaïa, restent déconnectés du reste du monde en étant dépourvus d’électricité. En effet, ces riverains, qui continuent de vivre à l’ère de la bougie, attendent toujours que les pouvoirs publics daignent raccorder leurs habitations au réseau électrique. Halim, un citoyen de cette localité rurale, dit, pourtant, avoir « interpellé à maintes fois, les pouvoirs publics sur cette situation qui n’a que trop duré ». Une situation pénalisante qui prive ces habitants de plusieurs autres commodités nécessaires à la vie, tel que le téléphone fixe, l’internet et l’utilisation de matériels électroménagers nécessitant l’énergie électrique. Par ailleurs, les habitants de cette localité souffrent d’autres problèmes liés à l’aménagement urbain, avec notamment la dégradation de la route principale qui serpente le village. Cette route, qui se transforme en véritable bourbier durant la période de pluies, rendant par conséquent la circulation piétonnière et automobile des plus difficiles, nécessite une réfection urgente. Notons, néanmoins, que pas moins de 200 foyers ont été raccordés au gaz de ville au niveau de cette localité rurale, en attendant son alimentation en énergie électricité.
Refoulement des eaux usées au village Eddès
Les habitants du village Eddès, dans la commune d’Oued Ghir, interpellent les responsables locaux pour trouver une solution urgente au problème du refoulement des eaux usées vers leurs foyers. L’état défectueux du réseau d’assainissement dans ce village serait la cause de ce problème qui peut avoir des retombées dangereuses sur la santé publique. « Plusieurs habitations sont concernées par ce problème de refoulement des eaux usées, notamment durant la saison des grandes pluies. Le réseau d’assainissement de la localité est vétuste et dégradé et par conséquent, nécessite une réfection urgente, car il y va da la santé et du bien-être de nos villageois », indiquera un membre de l’association du village Eddés. En effet, des odeurs nauséabondes empoisonnent la vie des familles concernées par ce problème. Par ailleurs, et dans l’optique d’assurer, d’une manière définitive, une évacuation efficace de ces eaux usées, certains villageois n’hésitent pas à réclamé également, la réalisation de bassins de décantation au niveau de la région.
Boualem Slimani