Cap sur la conférence nationale

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S’attaquant aux anciens militants et cadres du parti, qui multiplient les rencontres, notamment à Tizi-Ouzou, Ali Laskri dira : «ils n’ont rien à voir avec le FFS et leurs attaques sont à considérer comme émanant de l’extérieur, d’ailleurs, le FFS ne vit aucune dissidence ni mouvement de redressement».

Présidant une rencontre des élus de la wilaya de Béjaïa, organisée dans la journée de samedi dernier à la maison de jeunes « Mouloud Feraoun » d’El Kseur, Ali Laskri a fait un tour d’horizon sur la situation du parti et sur l’actualité politique, en déclarant que « tout ce qui se passe interpelle l’ensemble des consciences, car ceci peut se répercuter sur le pays et, pour l’éviter, il faut que le gouvernement ait une véritable diplomatie ». Après avoir rappelé ce qu’il avait dit lors de la conférence régionale de Constantine, où il avait réitéré le vœu des militants du parti de voir Yennayer devenir officiellement une journée de fête chômée et payée, l’orateur a informé l’assistance de l’initiation par le groupe parlementaire du FFS d’une rencontre avec des experts pour approfondir les informations sur les amendements que compte introduire le gouvernement dans la loi sur les hydrocarbures, dont les débats ont vu la non-participation des élus du parti. Laskri enchainera, ensuite, par l’ordre du jour de cette réunion, disant que « cette rencontre rentre dans le cadre d’un programme qui consiste à préparer la conférence nationale, qui doit impérativement être un événement politique important », car, ajoutera-t-il, « de sa réussite dépend celle du 5e congrès du parti qui se déroulera avant la fin du premier semestre de l’année en cours, dont la décision de sa convocation a été prise par Hocine Ait Ahmed, conformément aux statuts du parti ». Ce dernier, rappellera le secrétaire national du FFS, « demeure toujours président jusqu’au prochain congrès, et tient toutes les commandes du parti. Il a décidé souverainement de ne pas briguer un autre mandat, contrairement à ce qui se dit ça et là insinuant que c’est la direction nationale qui l’a poussé au retrait ». S’attaquant aux anciens militants et cadres du parti, qui multiplient les rencontres, notamment à Tizi-Ouzou, Ali Laskri dira qu’« ils n’ont rien à voir avec le FFS et que leurs attaques sont à considérer comme émanant de l’extérieur, et d’ailleurs, le FFS ne vit aucune dissidence ni mouvement de redressement ». En présentant le bilan des élections locales du 29 novembre dernier, Ali Laskri s’est dit satisfait du fait que sa formation politique ait, non seulement, « consolidé ses positions dans ses fiefs », mais aussi a réussi à « réinvestir Alger et Boumerdès, où le nombre de nos élus a doublé et d’autres wilayas du pays, à l’instar de Constantine, Bordj Bou Arreridj et Oran ». Mais, enchainera-t-il, « beaucoup reste à faire pour mieux construire et les élus doivent développer les concepts de l’autonomie locale et s’entraider dans le cadre d’une intercommunalité ». Il a, par ailleurs, rappelé qu’il existe toujours « des forces qui travaillent pour la désunion et la destruction du parti »,  citant le cas de la commune de Batika où l’on aurait, selon lui, fait pression sur trois élus du FFS, fonctionnaires à la mairie, pour qu’ils intègrent une autre formation politique. En conclusion, le premier secrétaire national de la formation d’Ait Ahmed a demandé aux élus de donner une image crédible, d’être en permanence aux côtés des citoyens et de « recréer le lien avec la société pour éviter la violence ».  Avant l’intervention du premier secrétaire national, Khaled Tazaghart, secrétaire fédéral de la wilaya de Béjaïa, avait ouvert la séance en informant l’assistance de l’élection du maire d’El Kseur, le docteur Aberkane, en tant que représentant de la wilaya de Béjaïa au Fonds commun des collectivités locales. Tout au long de son allocution, le secrétaire fédéral parlera de la structuration du parti qu’il dira achevée à 100% à travers les communes de la wilaya, et annoncera une célébration grandiose du 50e anniversaire de la création du FFS, le 29 septembre prochain à Béjaïa. Il demandera, enfin, à l’assistance, d’avoir une pieuse pensée pour Didouche Mourad, martyr tombé au champ d’honneur il y a 58 années, le 18 janvier 1955.                                

 A. Gana

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