Le salon national du livre, qui se tient du 20 jusqu’au 30 janvier 2013, dans le hall de la maison de la culture d’Aâmriw, à Béjaïa, regroupe un bon nombre de librairies et de maisons d’éditions, venues de plusieurs wilayas. A l’entrée, c’est l’ « Algérienne du livre » qui accueille le public avec une série de livres volumineux dont les prix, indique Chabane Djadel, représentant de la maison, sont très raisonnables et à la portée des étudiants et du public. Il donne à titre d’exemple le «Bon usage de Grevisse» qui est cédé à 5 000 DA, alors que son prix habituel est de 8 000 DA. Un gros livre de biologie est vendu à 2 000 DA, seulement, pendant que son prix réel s’élève à pas moins de 10 000 DA, soit une réduction de 8 000 DA. Le «Vidal médical » est offert à 10 000DA, au lieu de 15 000. Le «Modulorama», renfermant 11 volumes du droit international, est vendu 3 500 DA, alors que son prix habituel est de 15 000DA. Du côté «Edif 2 000», c’est surtout les dictionnaires Robert qui sont mis en vue. Cette maison d’édition, qui est surtout spécialisée dans la publication des livres d’histoire, a, à l’occasion du 50ème anniversaire de l’Indépendance, coédité en partenariat avec une maison d’édition étrangère le 1er dictionnaire algérien « Le Robert des écoles », au prix unique de 690 DA. Ce dictionnaire, qui comprend en plus des 6 500 définitions de mots de la langue française et 950 planches d’illustrations en phase avec l’univers de l’enfance, donne aussi une présentation générale du pays et un aperçu sur les grandes villes, sur la flore, sur la faune et sur l’économie du pays. Il présente même certains aspects de la culture algérienne.Ce stand offre, également, au public la possibilité d’acquérir de bons livres de littérature, d’économie… au prix symbolique de 100 DA, le volume. Mais, dans ce salon, ce qui retient le plus l’attention du visiteur c’est surtout la prédominance des bandes dessinées, des livres pour enfants et des livres du parascolaire.
B. Mouhoub.