Les lycéens de la commune d’Aït Bouaddou qui suivent leur scolarité au niveau de l’établissementsecondaire deTizi N’Tléta, ont fermé avant-hier, la route principale du chef-lieu communal à Aït Djema, pour protester contre l’augmentation de 5 DA du tarif de transport.
Il faut signaler que cette augmentation a été unilatéralement décidée par les transporteurs sans en aviser quiconque, ni les comites des villages, ni les autorités locales. Chose qui n’a pas été du goût de la population, notamment les lycéens de Tizi N’Tleta dont l’un d’eux indiquera que « cette augmentation est inappropriée et les transporteurs n’en ont avisé personne. La dernière circulaire ne concerne pas notre desserte puisque la distance ne dépasse pas les dix kilomètres et le prix initial était déjà élevé (20 DA) ». Un autre jeune, en colère, ajoutera : « Les parents d’élèves ne peuvent plus subvenir aux différents besoins de leurs enfants, ils dépensent quotidiennement 50DA par enfant, et uniquement en frais de transport. Faites vos calculs ! Si ce parent a à sa charge deux ou trois enfants scolarisés à Tizi N’Tleta, il ne s’en sortira jamais ». Il convient de noter que le parc roulant de la municipalité n’assure le ramassage que pour les filles, alors que les garçons se rabattent sur le transport privé. On apprend que dans la soirée d’avant-hier, qu’une réunion des élus avec les transporteurs a eu lieu et il a été décidé de revenir au tarif initial, c’est-à-dire 20 DA, pour les lycéens.
Arezki. G.