L’appel des élèves de terminale, pour la fixation d’un seuil des leçons qu’ils devront réviser en vue des épreuves du BAC, n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd.
Le ministère de l’Education nationale a abdiqué devant la contestation des élèves de terminale qui dénoncent la surcharge des programmes. En effet, la tutelle a fixé le seuil des cours à réviser au 2 mai prochain. Cela a été décidé dans « le souci d’assurer les meilleurs conditions de prise en charge des élèves, notamment ceux en classes d’examen et de rassurer les élèves en général». Les syndicats, pour leur part, dénoncent une telle décision qualifiée d’« irresponsable et qui selon eux, sacrifie l’avenir des millier d’élèves, à l’image du conseil des lycées d’Algérie (CLA) qui milite toujours pour supprimer cette question de seuil ». Ce syndicat estime dans ce sens, que « la crédibilité du baccalauréat est, de plus en plus, remise en cause ». « Les sujets d’examen porteront sur les cours effectivement dispensés aux élèves », a indiqué la tutelle dans un communiqué rendu public, hier, précisant que « les cours s’arrêteront jeudi 2 mai 2013, date à laquelle seront définis les seuils fixant les limites du programme de référence qui servira à l’élaboration des sujets d’examen ». Ces mesures, explique le communiqué seront portées à « la connaissance de l’ensemble des candidats, ainsi qu’à l’Office national des examens et concours (ONEC), afin de lui servir de référence pour l’élaboration des sujets d’examen du baccalauréat ». Selon la même source, les mesures éducatives adoptées lors des précédentes sessions du Bac demeureront en vigueur lors de la session de juin 2013. « Elles consistent à proposer deux sujets au choix, pour chaque épreuve de l’examen et du maintien des 30 minutes supplémentaires pour chaque épreuve, afin de permettre au candidat de lire le sujet attentivement et d’en saisir les éléments clés avant de répondre », ajoute le communiqué. S’agissant en outre, de l’approche par compétences, la même source fera savoir que « cette mesure ne sera pas appliquée durant cette session ». Dans ce sens, des instructions ont été données aux directeurs de l’Education nationale de wilaya, aux inspecteurs pédagogiques, ainsi qu’aux directeurs des établissements éducatifs et aux enseignants pour « veiller à ce que les cours soient dispensés à un rythme normal, sans bourrage ni précipitation de manière à garantir à l’élève une bonne assimilation des cours », d’après la même source. Par ailleurs, le ministère a également donné des instructions portant sur l’obligation de maintenir les établissements éducatifs ouverts aux élèves jusqu’au jour de l’examen du baccalauréat, afin de leur permettre de bénéficier des cours de soutien et des révisions. Le ministère veille « avec détermination et sous la supervision personnelle du ministre de l’Education nationale à une application rigoureuse de toutes les mesures précitées », a encore souligné le communiqué.
L. O. CH