Que reste-t-il de la JSK ?

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La situation n’est pas au mieux entre Sandjak et les « dirigeants » qui l’ont recruté. Après les trois défaites concédées coup sur coup avec, d’abord, l’élimination en coupe d’Algérie face au MCA, puis en championnat face à l’USMH à Tizi-Ouzou et contre le WAT à Tlemcen, les relations ne sont plus ce qu’elles étaient, en effet, entre le coach et ses employeurs. Ce n’est même plus un secret pour personne, du moment que certains d’entre eux le critiquent ouvertement sur la place publique. Et à voir la manière avec laquelle s’accélèrent les évènements autour du coach, il apparaît clairement que ces derniers, du moins certains d’eux, veulent s’en « débarrasser » au plus vite. On a comme l’impression qu’ils se sont rendus compte, avec le temps, qu’il n’a pas été d’une grande utilité pour le club et, partant, pour eux, puisque l’équipe patauge toujours dans les profondeurs, et du coup, la situation n’apaise pas le grondement des supporters redouté. Et de plus, il leur revient cher… Et là ça pose un sérieux problème. Tout le problème est même là !

Donc, à quoi bon de continuer à le subir avec ses « caprices » de prétendu coach balaise, d’autant plus qu’il y a toujours un, dans son petit coin tout prêt, qui n’attend que ça pour se remettre en vue ! On le voit même déjà d’ici ronronner ce fameux refrain passe-partout : « On ne refuse pas l’appel du cœur !». En tous les cas, on n’en est pas encore là mais ce scénario fait déjà du chemin dans l’entourage du club. En attendant, le feuilleton « je t’aime, moi non plus » continue entre les dirigeants et leur coach. Ce dernier sait vraisemblablement que ses jours sont comptés à la JSK, car il n’est pas sans savoir que si des supporters sont arrivés jusqu’à lui au vestiaire pour lui faire entendre ce qu’il apprécie le moins, c’est qu’il y a eu des mailles très perméables… D’ailleurs, il le confirme de très belle manière en parlant de manipulation, même s’il évite de cibler directement des noms. A vrai dire, même s’il s’avérerait qu’il ne visait pas spécialement ses employeurs, il ne peut pas prétendre qu’il a bénéficié de leur protection. Surtout pas avant-hier. Ni après d’ailleurs, puisque le communiqué pondu sur le site du club, pour soi-disant infirmer les intentions prêtées aux dirigeants, n’a fait qu’accentuer le doute. « La direction de la JSK n’a rien à gagner, et tout à perdre, à opposer une partie de sa grande famille (supporters) à une autre (staff technique et joueurs) ; mai elle ne peut, non plus, contrôler, ni dans le fond, ni dans la forme, les réactions des supporters ». La nuance est énorme pour ne pas décoder le message. Aucun soutien au coach… Le plus beau, c’est que la prétendue direction semble se mettre en retrait de cette affaire qui opposerait les supporters au staff technique et aux joueurs… Ah bon ? Tiens tiens ! Mais qui a ramené ces joueurs ? Qui les a choisis ? Qui est allé recruter à moindre prix dans les clubs de seconde zone ? Qui a pris un coach au chômage en tout début de saison ? Qui l’a remercié par la suite ? Qui a fait venir Sandjak ? Qui a décidé d’un stage en pleine ville de Boumerdès ? Franchement ! Boumerdès pour se préparer… Et ce n’est pas tout. Encore le RC Boumerdès qui joue en Régionale I en sparring-partner… Mais de qui se moque-t-on ? Ridicule ! Sandjak n’est certainement pas au dessus de tout reproche, car il savait pertinemment que si on est venu le chercher, lui spécialement, c’est pour avoir aussi cette estime que lui portaient les supporters. Et il a accepté de jouer l’airbag moyennant un prix. Sans plus ! Car, quand on vient pour construire, on ne signe pas un contrat de six mois, la trêve incluse. Ceci-dit, la JSK qui joue la relégation, ça ne peut être de sa responsabilité à lui, puisqu’elle le fait pour la troisième saison de suite ! Ya Boreb, où en est la JSK ! Et on ose prétendre qu’il y a une direction en place ! Elle est où ? Elle fait quoi, mis à part pondre des bourdes à répétition sur le site du club ? Elle était où cette direction quand le WAT changeait de tenue, à la mi-temps, et pas la JSK, lors du dernier match joué sous un temps de chien ? Et dire qu’on continue à berner les supporters que le club aurait signé avec Adidas… Euh pardon ! Avec « Adidas via City Sport »… Trop grotesque, la couleuvre ! ça tourne vers la dérision. Et la JSK c’est trop sérieux pour en faire un sujet pour rire. C’est pourquoi les vrais supporters la pleurent aujourd’hui ! L’actuelle « direction » l’a réduite à une équipe dépossédée même de ses couleurs à laquelle elle s’identifie. Même sur le logo, le jaune a disparu. Et après ça, on ose cantonner le problème de la JSK à son banc de touche !

S. Bénédine 

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