Les habitants de la commune d’Ath Leqsar, à une trentaine de kilomètres au sud-est du chef-lieu de la wilaya de Bouira, souffrent, depuis plusieurs années, de la dégradation du réseau routier, que ce soit à l’intérieur même du tissu urbain ou sur les axes menant vers les communes limitrophes. Cette situation s’est considérablement aggravée, depuis l’entame des travaux de raccordement des quartiers du chef-lieu au réseau de gaz naturel. Pour confirmer cet état de fait, il suffit juste de faire un petit tour à travers les quartiers du chef-lieu. Il est, en effet, difficile pour les automobilistes, comme pour les piétons, de slalomer entre nids-de-poule, crevasses et autres trous qui parsèment toutes les chaussées. En certains endroits, la circulation automobile est carrément impossible, notamment durant la période pluviale, comme c’est le cas par exemple de la route menant vers le lycée “Mohamed Boudiaf», très fréquentée par les citoyens qui y passent chaque jour, soit pour aller travailler soir pour régler des affaires administratives, sans oublier les élèves dudit établissement, qui n’ont aucun autre choix que d’emprunter cet axe pour rejoindre leurs classes. “ Les routes sont devenues impraticables, surtout après l’entame des travaux de raccordement au gaz de ville. La route a subi une dégradation impressionnante, malheureusement accentuée par le laxisme des autorités locales qui n’ont toujours pas trouvé de solutions, même provisoires, à cette situation qui affecte aussi les piétons, contraints de se débrouiller pour traverser des routes embourbées et submergées d’eau pluviales, notamment en cette période de grandes précipitations », se lamente Ammi El Hocine, un résident de la cité de la Révolution. Et d’enchainer : “ les travaux de branchement au gaz de ville se sont faits dans l’anarchie, regardez l’état de la chaussée, elle est, à certains endroits, carrément défoncée. C’est un véritable calvaire pour les usagers qui doivent l’emprunter au quotidien”. Les responsables des services techniques de l’APC ainsi que ceux de la DTP sont ainsi interpelés pour intervenir dans les plus brefs délais afin de remédier définitivement à cette situation qui risque de s’aggraver davantage en cette saison hivernale.
O. K.