Il s’agit de ceux de la ligne M’Chedallah – Bouira qui ont commencé à appliquer la nouvelle tarification de 55DA, au lieu de 40DA, soit une augmentation de pas moins de 15DA. Ce qui revient à dire que le voyageur entre M’Chedallah et Bouira doivent débourser pas moins de 70DA, si l’on inclut les 15DA du trolley, entre l’agence et le centre-ville de Bouira, soit 140DA à l’allée-retour que doivent supporter l’ensemble des travailleurs de Bouira résidant à M’Chedallah. La deuxième ligne sur laquelle a été augmentée le même jour la tarification est celle reliant M’Chedallah à Ath Mansour de l’ordre de 10 DA pour atteindre 30DA. Ces augmentations évoquées nous ont été confirmées, le mardi dernier, par plusieurs transporteurs assurant la navette sur ces deux lignes citées lors de notre passage au niveau de l’agence de M’Chedallah. Le reste des transporteurs sur d’autres lignes intercommunales affirment qu’ils appliquent toujours l’ancienne tarification. Ces derniers semblent attendre la réaction des pouvoirs publics face à ces augmentations inopinées pour décider. Du côté des voyageurs, nous apprenons de quelques receveurs que la plupart d’eux refusent catégoriquement de débourser cette différence avec les anciens tarifs qui n’est justifiée par aucune décision des autorités. D’autres acceptent de payer, à conditions qu’elle soit affichée à l’intérieur du bus bien en vue des voyageurs comme le stipule la réglementation en vigueur, ce qui n’est pas le cas à l’heure actuelle. Un cas sur lequel doit se pencher rapidement la direction des transports avant que cette nouvelle tarification ne fasse boule de neige par effet d’entraînement.
Oulaid Soualah