Aït Hague face au manque de moyens de transposrt

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Les habitants du village Aït Hague, dans la commune d’Irdjen, souffrent le martyr au quotidien. Situé à 2,5 km de la route nationale, et devant l’inexistence d’un quelconque moyen de transport, ses habitants, notamment les personnes âgées et les enfants, parcourent cette distance à pied, à l’aller comme au retour. Les écoliers et les travailleurs sont évidemment les plus pénalisés, trouvant toutes les peines du monde pour rejoindre leurs classes pour les uns et leurs lieux de travail pour les autres. Quant aux urgences, notamment celles concernant les impératifs de santé les habitants ont recours au voisin taxieur, qui essaie tant bien que mal d’assurer les différents déplacements, notamment vers l’établissement hospitalier. « Pendant la saison hivernale, j’arrive en classe trempé jusqu’aux os, si bien que je n’arrive même pas à me concentrer sur les cours », nous dira un écolier. Les villageois, estimés à plus de 5 000 âmes, sont complètement désemparés. Ils espèrent que les autorités locales daigneront enfin se pencher sur leurs conditions de vie et l’isolement extrême dont ils souffrent au quotidien.          

 Douici  Zahia

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