L’association Etoile Culturelle d’Akbou a en l’initiative d’organiser, pour les 1er et 2 février 2013, au centre culturel d’Akbou, une formation relative à l’implication des jeunes dans la gestion de la cité.
La préoccupation majeure des organisateurs est d’inculquer la conviction de faire participer les jeunes dans les associations et même dans la gestion des affaires de la cité à l’instar des efforts que fournissent les pays occidentaux. A cet effet, M. Salhi Mouloud, président de l’association, traitera dans son exposé autour du thème en jetant un coup de projecteur sur le contexte algérien. Deux autres conférences suivront et parleront de l’enfant et le droit universel à l’expression du jeune, de l’écocitoyenneté active et l’engagement politique. Le séminaire sera clôturé par des comptes rendus des travaux d’ateliers sur le thème. Ce bagage théorique permettrait aux présents de planifier, chacun à son niveau, des stratégies pour impliquer les jeunes dans le quotidien de la cité et de préparer la relève. D’après les organisateurs, ce rendez- vous était prévu pour le 25 et 26 janvier derniers, mais en raison du mauvais temps, il a été reporté au week-end suivant. Quant à la motivation de l’organisation de cette formation, nos interlocuteurs avancent les problématiques suivantes : « Quelle est la place des jeunes dans les associations ? Dans la société ? Comment créer des espaces d’initiatives souples et adaptés à leur âge ? Comment accompagner les jeunes dans leurs démarches et leurs projets ? Comment transformer et repenser le fonctionnement des associations, des conseils municipaux, mais aussi inventer de nouveaux modes d’organisation pour que les jeunes s’y impliquent davantage ? ». Les jeunes sont peu associés à la vie et à la gestion des affaires courantes et ils participent peu aux instances de décision. Parfois, les associations reprochent aux jeunes leur manque de motivation à s’y impliquer. Certaines études ont démontré que les jeunes font confiance aux associations pour transformer la société les jugent efficaces et démocratiques. Les jeunes qui participent à la définition et à la mise en œuvre de projets de loisirs en retirent une satisfaction personnelle et une reconnaissance de la part des adultes. Cela constitue souvent un premier pas vers une prise de responsabilité plus importante.
A. Besbas

