La poste dépassée

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Le bureau de poste d’Aït R’zine, sis à Guendouze chef-lieu de la commune, n’arrive plus à assurer convenablement la mission du service public qui lui est assignée. « L’actuel bureau de poste ressemble beaucoup plus à une cellule et sa salle d’attente est l’image identique d’un kiosque », ironise Madjid, un citoyen de la localité. Le local, nous informe-t-on, est constamment submergé par le flux des usagers, qui prennent parfois des allures de foire d’empoigne « que ce soit pour retirer de l’argent, affranchir un courrier, émettre un mandat ou demander un renseignement, les citoyens sont astreints, leur corps défendant, à un véritable parcours du combattant », témoigne un autre habitant d’Aït R’zine. Par ailleurs, des usagers signalent « un problème agaçant et répétitif, lié au manque de timbres fiscaux et de vignettes automobiles ». Des carences qui obligent les citoyens de la région à rallier d’autres agglomérations urbaines pour obtenir ces prestations. « Le comble c’est qu’il nous arrive souvent de nous déplacer jusqu’à Tazmalt ou à Akbou, pour nous entendre dire que notre solde n’est pas encore réglé », déplore un fonctionnaire de Guendouze. Pour les sortir de l’ornière, les habitants de cette circonscription en perpétuelle croissance sollicitent des pouvoirs publics l’inscription d’une agence postale « digne de ce nom et suffisamment dotée en moyens humains et matériels », préconisent-ils.              

N.M.

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