Les habitants de la cité des 120 logements, sise au centre-ville d’Aïn Bessam, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Bouira, se plaignent de l’inexistence du réseau Internet, en raison de l’absence du téléphone fixe. Une situation qui devient pénalisante, au vu des besoins grandissants exprimés, notamment par les jeunes qui aspirent à disposer d’une connexion Internet à domicile. « L’ensemble des quartiers ou établissements publics de cette zone sont raccordés au réseau téléphonique, comme la cité des 200 logements, le nouveau lycée et les locaux administratifs, qui sont situés à proximité de notre résidence », déclare Mustapha, un jeune résident du même quartier. Et d’enchainer : « La centrale du réseau téléphonique est située à deux doigts du quartier, même l’APC avait délivré une autorisation pour l’entame des travaux de raccordement. Mais à ce jour, le projet reste en stand-by, et ce, pour des raisons incompréhensibles ». D’autres résidents affirment qu’ils se déplacent avec leurs ordinateurs portables, à proximité des sièges du nouveau lycée ou de l’ANEM et de l’ANSEJ, profitant ainsi de leurs liaisons WIFI. Le soir, ce sont des dizaines de personnes, notamment les écoliers et les étudiants, qui passent de longs moments sur place. Les habitants de ce quartier nous ont aussi signalés, que près de trois cabinets médicaux spécialisés, ouverts dans cette cité sont, au même titre, privé de téléphone fixe, donc de communication avec les malades. Les habitants nous déclarent également qu’il n’existe aucune raison valable pour être condamné à utiliser uniquement le téléphone mobile ou sans fil, et d’être arbitrairement écartés de l’usage de l’Internet, et ce, contrairement à la majorité des zones d’habitation du centre-ville et de la périphérie, qui bénéficient pleinement des services d’Internet et de téléphone fixe. A signaler aussi, que les capacités du central téléphonique principal et de la plate-forme Internet de la localité ont été constamment renforcés et améliorés l’année dernière, notamment après la visite du ministre de la tutelle sur place.
O. K.