Les pluies torrentielles, qui se sont abattues depuis la 2ème semaine de janvier, ont fini par transformer le chef-lieu de la commune en véritable «ville d’eau».
des accumulations d’eau sous forme de mares ont fait disparaître la chaussée sur plusieurs dizaines de mètres, à l’image de celle qui s’est formée devant l’entrée principale de l’école primaire Khaber Mohamed sur le tronçon de la route allant vers le village Aggach ou encore celle qui a carrément noyé un tronçon de la rue qui mène vers la cité Thaydha à proximité de l’ancien centre de santé. La cause de ces gênantes mares d’eau est l’absence d’un système d’évacuation ajoutée à la géographie des lieux, plats et parcourus de bordures qui forment des digues qui retiennent l’eau dont le niveau dépassant les 20cm, une eau qui stagnerait durant des mois et qui ne sécherait qu’à l’arrivée de la saison chaude, soit longtemps après le pourrissement des déchets solides charriés par les ruissellements à travers de nombreuses rues, et le tout forme un dépôt nauséabond qui ne disparaîtra totalement qu’à l’arrivée de l’été et qui empeste les lieux à des dizaines de mètres à la ronde. Le 2ème cas sur ce volet des inondations, qui mérite d’être évoqué est celui du boulevard central de ce chef-lieu de commune qui est en fait un tronçon de la RN30, qui le traverse dans le sens de la longueur sud-nord et qui constitue un point de chute des ruissellements de l’ensemble des rues pour le fait que la ville de Saharidj est construite sur deux collines Ighil Ouzekour et Thaydha à travers lesquelles transite la RN30, ce boulevard central constitue un réceptacle collectif des eaux de pluie qui le transforment en véritable torrent sur plusieurs centaines de mètres qui dérangent énormément les riverains et usagers de cette route. L’état des rues est aggravé par la détérioration de l’ensemble du système d’évacuation des eaux pluviales en plus d’une très forte dégradation de ce boulevard après le passage de plusieurs réseaux tel que celui de l’AEP, le gaz de ville qui ont ajouté une touche finale à la dégradation tous azimuts, sachant que même les trottoirs ne sont pas épargnés. Ce boulevard semble, à l’heure actuelle, être touché de plein fouet par un bombardement intensif avec des cratères, bosses, trous et nids de poules. Ainsi, à chaque averse de pluie, le cours d’eau, qui emprunte cette route sur environs 300m et après avoir contourné le bloc qui abrite la brigade de la gendarmerie en longeant le CEM et la nouvelle école primaire, fini sa course sur deux ouvrages, le réseau principal de l’assainissement de Saharidj et sa périphérie et celui de l’AEP qui déverse une bonne partie de la daïra de M’Chedallah.
Oulaid Soualah

