L’unité des patriotes chargée d’assurer la sécurité du tronçon du gazoduc traversant la localité de Djebahia, a été prise pour cible, avant-hier soir aux environs de 21h30, par un groupe de terroristes.
L’attentat a été perpétré à l’aide de lance mortiers et de RPG7 causant d’effroyables dégâts au sein de cette unité de patriotes en charge de surveiller le dispositif du répartiteur de gaz alimentant les wilayas de Tizi-Ouzou, Boumerdès… Une source non autorisée nous annoncera, selon un premier bilan recueilli hier matin sur les lieux, la mort de trois patriotes et un nombre de sept blessés. Une des victimes est un nouveau marié natif d’Ath Laâziz, la seconde est originaire de Djebahia et la troisième, un jeune de Kadiria, a rendue l’âme peu après son admission à l’hôpital Mohamed Boudiaf de Bouira. A proximité du tunnel autoroutier d’Ain Chriki, non loin du campement ciblé 06 véhicules entièrement calcinés étaient toujours sur place et l’opération militaire, enclenchée immédiatement après cet attentat, était en cours. Les sept blessés ont été évacués vers l’EPH de Lakhdaria, mais leurs vies seraient hors de danger, selon des sources médicales. Un lourd bilan qui intervient, une fois de plus, au sein des unités chargées de la surveillance et de la sécurité du gazoduc Hassi Rmel – Dellys. Plusieurs attentats avaient été perpétrés sur ce pipeline au cours de l’année 2011, mais depuis un certain temps, une accalmie relative a été enregistrée. Notre source affirme qu’une horde composée d’une trentaine de terroristes, appartenant à Katibet El Farouk, qui sévit toujours dans cette région, serait à l’origine de cette attaque. Pour rappel, début octobre, Abou Doudjana, émir de la Katibat El Farouk, de son vrai nom Haddad Fodil, âgé d’une quarantaine d’années et originaire de la région de Dellys (Boumerdès), s’était rendu avec armes et bagages aux forces de police de Ouadhias. Cette phalange terroriste affiliée à AQMI a, à mainte reprises, connu des pertes, soit par l’élimination ou la reddition de ses membres et des émirs qui se sont succédés à sa tête. A l’heure où nous mettons sous presse, l’opération de ratissage se poursuit toujours et aucun bilan n’a encore filtré.
Anzar O.
