Quelque sept établissements de santé de la wilaya de Béjaïa, dont des hôpitaux et des EPSP, sont paralysés depuis hier, et ce, pour une durée de trois jours, suite à un mouvement de grève déclenché par la Fédération nationale de santé affiliée au SNAPAP. Le taux de suivi, selon le coordinateur de wilaya de ce syndicat, avoisine les 80% dans le premier jour de cette grève dont les revendications sont déjà connues, puisque les grévistes reviennent à la charge, selon eux, pour dénoncer après tout la lenteur dans la prise en charge des préoccupations des hospitaliers. Pour rappel, le syndicat SNAPAP demande la révision du statut de la fonction publique qu’il trouve à l’origine du marasme et des aberrations relevés dans les statuts particuliers des fonctionnaires de la santé qui doivent être à leur tour révisés, comme stipulé dans la plate-forme de revendications. Les syndicalistes du SNAPAP, qui regroupent tous les personnels de ce secteur public, demandent aussi la généralisation de la prime de contagion et son attribution dans les plus brefs délais, ainsi que l’intégration de tous les travailleurs vacataires et contractuels. L’on revendique également un glissement de la catégorie pour les paramédicaux brevetés et revoir les statuts des corps communs, des anesthésistes et des puéricultrices.
N. T.