«Nous dénonçons le mépris dont nous sommes l’objet»

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Plusieurs dizaines de travailleurs des corps communs et des ouvriers professionnels de l’Education nationale ont organisé hier matin, sous l’égide du syndicat Sete/Ugta, (section de wilaya des corps communs et des ouvriers professionnels de l’Education de Béjaïa, qui compte quelques 3700 adhérents), un grand rassemblement devant le siège de la direction de l’Education  pour dénoncer, déclare le responsable de cette section syndicale, « le mépris affiché par certains chefs d’établissement envers des travailleurs et les licenciements abusifs des corps communs et des OP ». Ce rassemblement, poursuit notre interlocuteur, « est motivé par le fait que malgré plusieurs demandes d’audiences suivies de déclarations adressées au  premier responsable du secteur, notamment celles du 25 septembre 2012 et du 19 janvier dernier, celui-ci n’a toujours jugé utile de nous recevoir pour écouter nos doléances. Nous espérons qu’avec ce rassemblement, il cédera à notre demande d’audience ». La déclaration du 26 janvier 2013, qui a suivi la demande d’audience du 19 janvier, fait mention de 15 points de revendications et les plus importantes d’après le syndicaliste sont : La rémunérations des corps communs et des ouvriers professionnels lors des examens du BAC et du BEM comme les autres corps de l’Education, faire bénéficier les concierges des logements d’astreinte auxquels ils ont droit, rétablir la prime payée à une frange de travailleurs comme les magasiniers, les agents chefs supprimée en 2009 pour cause, selon le chef de service, de non existence de notifications individuelles, et enfin, l’ouverture de postes budgétaires pour alléger le volume du travail et permettre ainsi la promotion de certains travailleurs qui sont sur le même poste depuis 10 ou 15 ans.                                                        

 B. Mouhoub

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