Premier test pour Solinas

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En bute à une crise sans précédent, conjuguée à une longue série de mauvais résultats, c’est donc avec un moral fortement atteint par les récents événements que les camarades de Nassim Boukemacha recevront, ce soir, la redoutable formation de l’antique Cirta, avec l’espoir d’engranger leur première victoire en cette année 2013 et effacer, du coup, la dernière déroute en terre Belouizdadie (1-3). Plus même, les Béjaouis qui sont dos au mur, suite notamment aux deux précédentes défaites at-home, face au MCO puis l’USMBA, ayant charrié dans leur sillage le départ d’Alain Michel, n’auront donc aucun droit à l’erreur et seul un succès aux dépens des Constantinois pourrait ramener de la sérénité dans la maison Béjaouie. Ceci dit, les Vert et Rouge de la Soummam, qui n’ont plus gouté aux joies d’une victoire depuis la 13e journée face à l’USMA, devront, cette fois-ci, puiser au plus profond d’eux-mêmes pour espérer renouer avec les bons résultats et calmer la colère de leurs fans qui va crescendo. Une autre déconvenue, ce soir face à la bande à Roger Lemerre, précipiterait inéluctablement les Béjaouis vers l’implosion. Le nouveau coach, l’Italien Solinas, qui fera ce soir son baptême de feu avec sa nouvelle équipe, tout en étant conscient de l’enjeu que revêt cette empoignade, a pris le soin de bien préparer ses protégés pour remobiliser le groupe et le sensibiliser sur ce rendez-vous capital, où il s’agira de relever le défi Constantinois et inaugurer, par la même, une nouvelle ère. Côté effectif, le staff technique devrait se réjouir du retour de suspension du capitaine habituel Brahim Zafour, dans l’axe de la défense, et du portier n°1 de l’équipe, Si Mohamed Cédric, après la fin de l’aventure africaine de la sélection nationale en Afrique du Sud.

Rachid Redjradj répond à Alain Michel 

Le directeur général de la JSMB, lors d’un point de presse organisé avant-hier en milieu de matinée au siège du club, a tenu à apporter ses vérités en usant de son droit de réponse aux accusations proférées à son encontre par Alain Michel (voir notre édition de jeudi). D’emblée, le conférencier dira : « Je tiens à répondre à ce minable, qui m’est tombé dessus la veille de son départ, pour rétablir la vérité. À mon arrivée à la JSMB, le président m’avait demandé s’il fallait garder cet entraineur ou recruter quelqu’un d’autre, mais pour la stabilité et le bien de l’équipe, j’ai répondu, alors, qu’il fallait le garder. Tout cela pour dire, enfin, que je n’ai rien contre cet individu, et jamais je n’ai planifié son départ, comme il le prétendait. Et les problèmes ont commencé à surgir le jour où j’ai été chargé par le président Tiab de l’informer sur une affaire de mœurs se rapportant à ses rendez-vous et rencontres avec sa copine qu’il emmenait même dans son appartement, alors que tout le monde le savait, y compris les joueurs. N’est-ce pas là une honte pour lui que de se conduire de la sorte, au moment où il fallait se respecter et se faire discret dans sa vie privée ? ». Poussant le bouchon plus loin, le conférencier poursuivra : « Les choses ne s’arrêtent pas là puisqu’il nous avait même proposé un autre équipementier, sous prétexte que celui avec lequel nous avions signé une convention était une connaissance à Meddane. Son but était donc de nous proposer le sien pour les raisons que vous devinez. Ceci, sans vous parler de la commission qu’avait sollicité ce charlatan auprès d’un agent, quand nous étions en stage à Sousse, se référant à un recrutement raté d’un joueur Nigérien. Pour ce qui est du volet technique, je tiens à dire, aussi, que je ne me suis jamais immiscé dans son travail, à part la question ayant trait à la marginalisation de Hadji,». Revenant, encore une fois, sur l’affaire des deux Maliens, Redjradj exhibera des documents attestant que l’affaire suit toujours son cours auprès de la FIFA. En parlant enfin des circonstances ayant précipité le départ d’Alain Michel, notre interlocuteur précisera : « Tout d’abord, c’est lui-même qui a évoqué son départ, l’avant-veille du match contre Bel Abbes, en nous disant qu’il n’est pas intéressé de travailler dans une équipe en formation, mais que ce qui l’intéresse, c’est des équipes ayant des challenges intéressants.  Suite à quoi, nous nous sommes concertés, moi et le président, pour lui trouver un successeur. Et tout naturellement, le coach Solinas a été contacté le soir même de la défaite contre l’USMBA à Béjaïa, voilà tout ».        

B. Ouari.

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