Les Crabes ont été battus, à Constantine, par le MOC (2-0).
Cette défaite n’est pas faite pour arranger les choses au sein des Vert et Noir qui perdent ainsi leur deuxième place au classement au profit de Ain Fakroun et ce, en attendant l’issue du match de ce mardi, qui opposera l’ES Mostaganem à l’ASMO. En cas de victoire des Motaganemois, les Crabes quitteront le podium et seront rétrogradés à la quatrième place, ce qui n’est pas arrivé depuis plusieurs mois. Cette « dégringolade » n’est pas du goût des milliers de fans qui n’ont pas hésité à montrer leur inquiétude, mais aussi leur colère. Ils étaient prés d’un millier à faire le déplacement, avant-hier, à Constantine. Déçus par le résultat et la prestation de leur équipe, ils s’en sont pris à tout le monde, joueurs, dirigeants et entraineurs. Tout le monde était conscient que ce n’était pas un match à perdre. « Si on veut accéder, il faudrait gagner à l’extérieur, à commencer par cette confrontation face au MOC », ne cessait de répéter le coach des Crabes Mourad Rahmouni. Ce dernier, qui n’a pas juger utile de décrocher son téléphone pour s’exprimer, en dépit d’une multitude d’appels, se retrouve, on l’imagine, abattu mais, peut-être aussi, à court d’arguments pour expliquer ce revers face à une formation en plein crise. Les Béjaouis, qui misaient beaucoup sur cette rencontre, ont, en effet, grillé un joker de plus car avec le rythme imposé par les autres prétendants à l’accession, gagner à l’extérieur est impératif. Quand on est incapable de le faire face à ses « petites » équipes, la situation se compliquera davantage, car hormis le déplacement à Ain Témouchent, qui semble à priori à la portée des Vert et Noir, ces derniers se rendront à Annaba, à Alger (NAHD), à Blida et à Oran, des rendez-vous très difficiles. C’est pour cette raison que cette défaite face au MOC laissera, à coup sur, beaucoup de regrets chez les Crabes. Cela dit, certains pensent que cette défaite n’est pas tout à fait une surprise. Ils estiment qu’au vu du rendement de l’équipe et des victoires étriquées à domicile, cela devait arriver. Quand l’on se contente de dire, à chaque fois, que l’essentiel était de gagner, sans chercher à faire en sorte de réunir un maximum de paramètres, et au lieu de miser sur la réussite, pour ne pas dire la chance, il fallait s’attendre à des jours où cette dernière nous faussera compagnie, comme ce fut le cas avant-hier. Enfin, même si savoir faire des constats objectifs est plus qu’une nécessité pour avancer et corriger ses erreurs, il y a lieu de mettre en exergue l’obligation de s’unir derrière cette équipe, histoire de rebondir au plus vite, car les camarades de Chebana ont encore toutes les chances d’accéder.
Amine Kaci