Les Béjaouis s’enlisent

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Décidément, les béjaouis ont du mal à gagner ces derniers temps et leur dernier succès remonte en effet à quelques huit semaines (13e journée) face à l’USMA. Avant-hier, face au CSC, les choses n’ont toujours pas évolué dans le sens souhaité par les Béjaouis, malgré la venue d’un nouveau coach à la barre technique en la personne de l’Italien Solinas. Ce dernier a  néanmoins effectué quelques changements par rapport au dernier match du CRB, notamment, le retour du portier, Si Mohamed Cédric, du capitaine habituel et Brahim Zafour dans l’axe de la défense, ainsi que l’incorporation pour la première fois de l’attaquant franco-algérien, Samir Bensayeh. Hélas, les Vert et Rouge n’ont pas brillé loin de là ils l’ont même échappé belle, notamment en première période de jeu, lorsque leur keeper international les a sauvés avec brio d’une troisième déroute de suite sur leurs terres.  

Solinas : «J’ai confiance en mes joueurs»

Même le technicien italien le reconnaîtra en fin de match, puisqu’il dira : « Mon équipe a raté son entame de la partie, car les joueurs accusent un déficit sur le plan psychologique à cause justement de cette série de mauvais résultats. Toutefois, et après une première période de jeu tout juste moyenne, je crois que les joueurs ont bien réagi durant le second half. Je dirais aussi que le pénalty non sifflé par le directeur de jeu a joué en notre défaveur ». Et de poursuivre sur une note d’optimisme : « Toutefois, j’ai confiance en mes joueurs qui sauront relever le défi à l’avenir pour sauver cette équipe de sombres lendemains ». Cela dit,  même si l’on peut accorder des circonstances atténuantes à tous les joueurs qui ont passé des jours difficiles suite aux derniers événements ayant marqué la vie du club, il n’en demeure pas moins que tout le monde, joueurs, dirigeants, staff technique et supporters du club, doivent ressouder les rangs dans cette période cruciale afin de permettre à la JSMB de retrouver la joie de jouer et surtout de gagner pour éviter le triste scénario de l’année 2004 avec la relégation de l’équipe en ligue 2. L’équipe ne cesse de dégringoler au classement général pour occuper, à l’issue de la 19e journée, la peu enviable 8e place.              

 B. Ouari

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