Pas moins de 12 syndicats autonomes et associations annoncent la tenue d’un rassemblement de protestation devant le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité le 25 février prochain. Il s’agit du Syndicat National Autonome des Personnels de l’Administration Publique (Snapap), celui des travailleurs de la Sonelgaz (Snatgs), du Syndicat des travailleurs des postes (Snap), du Syndicat des Enseignants du Supérieur Solidaires (Sess), du Syndicat National Autonome des Travailleurs de Nettoiement et d’Assainissement (SnatnaA), du Syndicat National des Travailleurs du Papier et Emballage (Snatpe), du Comité National des Contractuels, celui pour la Défense des Droits des Chômeurs (Cnddc), et celui des diplômés chômeurs, de la Ligue Algérienne pour la défense des Droits de l’Homme (Laddh), SOS Disparus, ainsi que le réseau des Avocats pour la défense des Droits de l’Homme (Raddh). Cette action a été décidée lors d’une réunion tenue le 02 février dernier à la maison des syndicats à Bab Ezzouar, à Alger. «Lors de cette rencontre, ont été abordés les problèmes et les dépassements que les syndicats autonomes subissent de la part des autorités algériennes», lit-on dans un communiqué rendu public hier. Ces syndicats et associations veulent, à travers ce mouvement, dénoncer «les entraves administratives qui visent à empêcher l’enregistrement des organisations syndicales autonomes, ainsi que la répression que subissent les syndicalistes représentants des organisations syndicales autonomes». Ces derniers déplorent dans le même document «la non application des décisions de justice qui stipulent la réintégration des exclus dans leurs postes de travail, la non réintégration de tous les syndicalistes exclus de leurs postes de travail à cause de leur activité syndicale, et la violation du droit du travail dans le domaine économique notamment dans la région Sud du pays». Ces 12 syndicats autonomes et associations ont été unanimes «à rappeler la décision de création de la Confédération nationale des syndicats autonomes et à demander l’enregistrement des organisations syndicales dépositaires des dossiers administratifs au niveau du ministère du Travail». Ces dernier ont décidé lors de cette réunion «de continuer la lutte afin de requérir le droit à la liberté de l’activité syndicale autonome conformément aux conventions internationales que l’Algérie a ratifiées et d’inciter les représentants des ministère et des entreprises à les respecter et les appliquer, conformément à la constitution algérienne et aux textes de loi relatifs».
L.O.CH