“Nous sommes les forces de l’avenir”

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l La place publique de Souk El Tenine dans la daïra de Maâtkas a renoué, en l’espace d’un après-midi ce jeudi, avec les grands meetings populaires. Du beau monde est venu assister à ce rassemblement électoral de la formation de Hocine Aït Ahmed animé par son porte-parole, M. Karim Tabbou, en compagnie de l’ex-fédéral de Tizi Ouzou, M. Salim Boudjemaâ, candidat à l’APW ainsi que des candidats aux municipalités de Maâtkas et Souk El Tenine.D’emblée, ce sont les têtes de liste aux deux APC qui ont saisi l’opportunité de mettre en exergue leurs programmes électoraux en promettant une gestion participative et transparente tout en invitant la société civile par le biais du tissu associatif et des comités de villages à s’associer à eux pour cette perspective. Très attendue, l’intervention du chargé de communication du FFS n’a pas manqué de soulever l’enthousiasme en exhortant la population à aller voter en masse le 24 novembre et à ne pas croire aux insinuations de l’Alliance présidentielle, qualifiée de “mangeoire nationale” du type : “Il faut voter FLN et RND pour avoir des projets de développement !”. L’orateur est également revenu sur la participation de son parti aux dernières élections municipales de 2002, en qualifiant la position du FFS de salutaire pour la Kabylie en particulier et du pays en général. “Nous avons payé une lourde facture pour cela”, dira-t-il.M. Tabbou auquel les militants du FFS de Maâtkas ont collé le sobriquet de grain magique “Aâqa issawalen n’l FFS”, n’a pas aussi cessé de s’interroger sur le silence des animateurs du Mouvement citoyen quant au départ des députés : “Où sont ces délégués chargés de mission qui ont applaudi le départ des élus locaux et le maintien des gendarmes ?”Abordant le thème très sensible du social, le porte-parole du FFS n’a pas omis de donner des chiffres très effrayants. “La Kabylie détient le triste record en nombre de suicidés”, avant de rajouter : “Elle est seconde après Tamanrasset pour le nombre des sidéens !”. N’ayant pas dérogé à la règle de moralisation de la vie publique, M. Tabbou dira : “Nous ne voulons pas que cette région devienne une décharge publique”, en invitant la population à constater par elle-même cette prolifération de lieux de débauche, du banditisme, de la drogue et de toutes autres sortes de fléaux sociaux.C’est précisément pour faire barrage à cette “volonté de mettre la Kabylie à genoux” que les cadres du FFS qui ont animé ce meeting n’ont pas cessé de rappeler à l’assistance de se présenter impérativement en masse le 24 novembre devant les urnes.

Idir Lounès

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