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Les travailleurs boycotteront la prochaine rentrée

Le torchon brûle toujours entre le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels et les travailleurs.

Ces derniers ont décidé de boycotter la prochaine rentrée, en signe de protestation contre la non prise en charge de leurs revendications.

« Suite à la sourde oreille dont fait preuve la tutelle, qui continue à refuser d’ouvrir la porte du dialogue avec notre syndicat, nous avons décidé de boycotter la prochaine rentrée, en observant une grève de deux jours, à savoir les 3 et 4 mars », lit-on dans le communiqué rendu public, par le syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle (SNTFP). Ce dernier a tenu à préciser que cette action sera suivie d’un rassemblement, le 13 mars devant le siège de la tutelle. La même organisation syndicale à dénoncé  « l’indifférence affichée », par le département de la tutelle, notamment suite au rassemblement tenu, le 30 décembre 2012, par les travailleurs. « Nous avons  tenu cette action pour faire aboutir nos revendications, mais la tutelle nous a négligés, ce qui traduit un mépris à l’égard des travailleurs », a noté le même communiqué en soulignant que les actions de protestation continueront jusqu’à l’ouverture de dialogue avec les représentants des travailleurs. Ceux-ci appellent le département de Mohamed Mebarki  à prévoir, annuellement, des postes budgétaires pour l’ensemble des fonctionnaires remplissant les conditions statutaires pour l’accès au grade supérieur. Ils réclament aussi la révision du statut particulier, notamment celui des ouvriers professionnels et les corps communs. Les protestataires mettent également en avant la révision du régime indemnitaire de tous les travailleurs, la modification du statut particulier des corps communs et ouvriers professionnels, avec leur intégration dans le secteur, et la révision de la nomenclature des maladies chroniques contractées par les enseignants du secteur. S’agissant du dossier des œuvres sociales¸ le SNTFP plaide pour la décentralisation de la gestion de ces fonds, car les travailleurs n’en bénéficient pas. « On appelle à la dissolution du fonds national de péréquation des œuvres sociales (FNPOS), qui comprend 27 membres, dont 15 sont des représentants de l’UGTA, et qui a échoué dans la gestion des œuvres sociales de notre secteur », a suggéré le même syndicat.

 Samira Saïdj

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