Dans un communiqué rendu public hier, portant entête «association et citoyens », les habitants de la municipalité de Barbacha sont invités à venir dimanche prochain afin d’accompagner le maire pour l’ouverture du siège de l’APC, fermé depuis plus de deux mois.
C’est ce qui est mentionné sur ce communiqué affiché dont les auteurs ne sont pas identifiés. Il est à signaler aussi que ledit communiqué ne porte pas de cachet. L’on apprend, par ailleurs, que la partie des citoyens qui s’est opposée à l’installation de ce P/APC, qui s’est retrouvé majoritaire suite à l’alliance RCD, FLN et FFS, seraient en passe d’annuler leur action, prévue pour le dimanche prochain au niveau du siège de la wilaya, pour qu’ils soient, eux aussi, devant la mairie de Barbacha.nBeaucoup craignent, par conséquent, que les positions des uns n’engendrent des prises de bec entre antagonistes issus des mêmes villages et quartiers. par ailleurs, et en réaction à la réunion de lundi dernier, initiée par le wali à l’effet de dénouer la crise qui secoue cette commune, pour rappel, depuis les élections locales du 29 novembre 2012, réunion qui a, pour rappel, été boycottée par certains invités à l’instar des parlementaires, du P/APW et de l’une des parties en conflit, des habitants de la commune de Barbacha, s’exprimant sous le sigle d’ « Assemblée générale ouverte de la population de Barbacha » reprochent plusieurs points au wali, à travers un communiqué des plus virulents (communiqué n°9 du 4 février 2O13). Les rédacteurs du communiqué font au premier magistrat de la wilaya d’avoir, à leurs yeux, interprété les articles 😯 et 46 du code communal en défaveur de la seule liste ayant obtenu plus de 35 % des suffrages exprimés. Le même document met également en exergue le fait que le mouvement, dit « Assemblée générale ouverte de la population de Barbacha », s’inscrit au dessus de tout parti et de toute logique partisane et que ses décisions sont prises en toute démocratie. Le mouvement, qui se qualifie de hautement pacifique et d’une maturité exemplaire, déclare avoir dépassé le stade d’émeutes, comme en témoigne, lit-on dans le communiqué l’organisation parfaite des blocages de routes qu’ils sont initiés récemment (accès à Barbacha et à Scala à l’entrée de Béjaïa) où les malades et les cas d’urgence ont été autorisés à passer. Mais qu’en sera-t-il ce dimanche si les deux camps venaient à se retrouver face-à-face ?
Nadir Touati et B. Mouhoub