Vers une action commune

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Devant la non prise en charge de leur plate-forme de revendications, les praticiens de la santé publique ont décidé de reprendre le chemin de la protestation. Cette décision a été entérinée lors du conseil national du SNPSP, tenu jeudi dernier en session extraordinaire à Alger. Il a été question également, lors de ce conseil national, de débattre « de l’état de prise en charge des revendications socioprofessionnelles des praticiens de la santé publique, la dégradation constante des conditions de travail, notamment dans le cadre des urgences ainsi que d’autres points inscrits dans les divers ». « Après lecture des PV des assemblées générales locales, organisées sur l’ensemble du territoire national, le conseil national a entériné au nom de la majorité des adhérents, la décision de reprendre la protestation sous toutes ses formes (grève, sit-in, … ) », nous a indiqué le président du SNPSP, Dr. Lyes Mérabet.  Contacté hier par nos soins, ce syndicaliste fera savoir qu’une réunion regroupera cette semaine l’Intersyndical des professionnels de la santé publique, composée du SNPSP, le syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP),  le syndicat national algériens des psychologues (SNAPSY), et le syndicat national des professeurs d’enseignement paramédical.  « Le bureau national a été mandaté par le conseil national pour arrêter, éventuellement en intersyndicale de la santé les modalités de mise en application », a encore expliqué notre interlocuteur qui n’écarte pas un éventuel recours à une action commune. Rappelons toutefois que les praticiens de la santé publique luttent pour exiger « l’amendement du décret exécutif n° 393/09 du 24 novembre 2009 portant statut particulier du praticien généraliste de la santé publique, et l’application de l’Article 19 du statut particulier, permettant l’accès automatique au grade de principal ». Cette entité syndicale réclame, également, « l’accès au grade de praticien en chef pour les praticiens médicaux généralistes ayant 15 années d’ancienneté au 31 décembre 2010, et l’accès au titre de Docteur en médecine dentaire et en pharmacie, pour l’ensemble des chirurgiens dentistes et pharmaciens en exercice, ainsi que la promulgation du régime indemnitaire général (prime de garde et indemnité de risque de contagion)». Ce syndicat demande, aussi, « l’octroi, régulièrement, au profit du praticien généraliste de la santé publique, de quotas de logements de fonction, non accessibles dans les wilayas enclavées, ainsi que la levée de toutes les situations d’entrave au libre exercice du droit syndical». 

       

  L.O.Challal  

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