Rien ne va plus à l’APC de Tizi N’Berber. Alors que les autres communes s’attellentaux délibérations, l’APC de Tizi N’Berber peine encore à installer son exécutif, s’enlisant ainsi dans une crise sans précédent et dont le dénouement n’estsemble-t-il, pas pour demain.
Cinquante (50) jours après son élection à la tête de l’APC, grâce à son alliance avec le RCD, occupant en tout 08 sièges contre 07 du FFS, l’actuel maire du RND ne sait plus sur quel pied danser pour convaincre les 14 élus à installer les différentes commissions. Ce qui a engendré des répercussions négatives sur le fonctionnement de ces différents services, incapables de prendre en charge les doléances de la population. Encore une fois, et après plusieurs tentatives, la réunion de mardi dernier n’a pas eu lieu à cause de l’abstention des élus du FFS. Pourquoi ? Ceux-ci estiment que l’invitation qui leur a été envoyée était confuse en jugeant que l’ordre du jour et le programme de la réunion n’étaient pas bien clairs et mentionnés tel que le stipule le nouveau code communal. Le FFS, qui n’a pas encore digéré sa défaite lors du dernier scrutin en obtenant une majorité relative avec 07 sièges sur 15, ne semble pas prêt à se mouillerdans cette crise au sein d’ une assemblée où un élu, tête de liste du RCD et ex- maire, est actuellement traduit devant le tribunal pour une ancienne affaire d’attribution illégale d’un marché… En attendant de connaître le bout du tunnel, les habitants de cette commune rurale, qui ont longtemps souffert de l’exclusion, demeurent les grands perdants et prennent leur mal en patience. Ils scrutent l’horizon et aspirent à un lendemain meilleur.
Salim Nasri