Les agriculteurs sinistrés dans l’expectative

Partager

Les agriculteurs des daïras de Seddouk et de Beni Maouche, dont les oliviers ont été ravagés par les incendies de l’été dernier, craignent que les plants que leurs a accordés l’Etat en guise de compensation des arbres calcinés ne soient pas livrés cette année. Ils ne savent plus à quel saint se vouer pour demander aux services agricoles chargés de leurs fournir ces plants de faire vite, avant que la campagne des plantations ne soit achevée. «Les agriculteurs se demandent pourquoi les agents de la direction de l’agriculture des daïras de Seddouk et de Beni Maouche n’ont pas été sur le terrain pour recenser les pertes juste après les incendies du mois de juin. 200 milles plants d’oliviers leurs ont été dégagés des 500 milles octroyés pour la wilaya de Béjaïa dans le cadre du plan quinquennal 2010/2014 pour le développement de l’oléiculture dans cette région. Ce qui est intrigant, c’est que quelques agriculteurs de certaines communes de la wilaya de Béjaïa ont déjà reçu leurs plants alors que les agriculteurs des communes de Seddouk et de Beni Maouche attendent toujours d’en recevoir leurs quotas avant qu’il ne soit trop tard, car la campagne des plantations tirent à sa fin », a déclaré Abdelkader, un fellah qui aurait perdu une centaine d’oliviers et qui attend impatiemment de recevoir son quota de plants d’oliviers pour la reconstitution de son verger et il ajoutera : « Nous lançons un appel au directeur de l’agriculture et au président de la chambre de l’agriculture de Béjaïa pour qu’ils interviennent dans cette affaire en ordonnant aux organismes chargés de fournir ces plants d’activer l’opération de distribution, afin que les agriculteurs puissent en disposer de  leurs quotas à mettre à terre avant que la campagne des plantations ne s’achève. Ce ne sont pas avec les lenteurs de ce genre qu’on va développer l’agriculture dans une région réputée bastion de l’olivier ».                                                                                                      

 L. Beddar

Partager