En matière de santé publique, la couverture est insuffisante dans la commune de Béni Djellil dans la wilaya de Béjaïa. Cela est de l’avis même de M. Djaoud Abdelhamid, le vice président de l’APC. « Nous avons une polyclinique au chef-lieu communal, créée durant les années 1980. Elle est insuffisamment dotée en moyens humains et matériels, ce qui oblige les malades à se rendre à la polyclinique de Beni Maouche, une commune voisine, où ils trouvent de meilleures prestations de service. Notre établissement de santé publique est doté donc d’un infirmier, d’un dentiste et d’un médecin qui arrivent à 9 h pour repartir à 11 h. le service maternité n’a jamais fonctionné à cause de l’absence d’une sage femme. Les femmes sur le point d’accoucher sont évacuées dans des voitures banalisées vers les hôpitaux d’Amizour ou de Sidi Aich. La polyclinique avait une ambulance médicale pour le transfert des malades que l’EPSP d’El Kseur a récupéré il y a environ une année de cela. L’APC, pour y remédier, a acheté un fourgon pour le transport du personnel qui sert, aussi, pour le transport des malades qui le demandent. Nous habitons en haute montagne, une région enclavée ou tous les moyens sont bons quand il s’agit d’une urgence », a expliqué notre interlocuteur qui a ajouté dans la foulée : « seuls deux villages de la commune sont dotés chacun d’un centre de soins fonctionnant avec un infirmier. Malheureusement cinq autres attendent d’être dotés et nos multiples doléances ne trouvent pas d’écho favorable. Je profite de cette intervention dans votre journal pour lancer un appel aux pouvoirs publics. Nos villages en ont vraiment besoin d’autres centres de soins.
Et le renforcement des polycliniques et des salles de soins existantes en moyens humains et matériels, notamment des sages femmes et des ambulances, est indispensable, voir urgent».
L. B.
