Les travaux d’adduction de la commune d’Amalou à l’eau du barrage Tichy Haf traînent en longueur. « Il y a deux entreprises qui sont engagées simultanément pour exécuter les travaux. Mais, ils ne sont achevés qu’à hauteur de 60 à 70% », estime M. Djamel Azzoug, le premier magistrat de la commune. Le P/APC nous indiquera que le délai contractuel du projet est allégrement dépassé. « Le projet devait être livré fin 2011 », déclare l’édile communal, tout en déplorant la lenteur des travaux. Une lenteur imputable, selon lui, à la défaillance de l’administration en matière de respect des procédures. « Cela ne suffit pas de prendre un arrêté d’expropriation et de déclarer un projet d’utilité publique. Il ne faut pas faire l’impasse sur les plans parcellaires et les décisions d’expropriation des citoyens. Ces derniers doivent être tenus pleinement informés », dira le maire. Ce chapelet de lacunes a généré d’après notre interlocuteur, une foison d’oppositions, retardant l’avancée du projet. « Il y a une inquiétude légitime chez les citoyens, d’où ces oppositions », souligne M. Azzoug. Le maire souhaite en finir au plus vite pour passer au projet d’équipement électromécanique. Pour l’heure, Amalou est alimentée par le truchement d’un branchement provisoire, réalisé par le picage de la conduite d’adduction à hauteur du village Hellouane (Ouzellaguen).
N. Maouche
