L’actuel siège de l’APC de Maâtkas, au sud de la capitale du Djurdjura, est dans un état d’exigüité et de vétusté criants. En effet, les bureaux sont étroits et en nombre très insuffisant. Les agents s’entassent parfois à 10 dans une piaule. Même les couloirs et la cage d’escalier sont exploités. Le service de l’état civil déborde. L’absence d’une salle pour les archives et, surtout, d’une véritable salle de délibération empêchent les élus et les employés de travailler dans des conditions propices. Ce qui se répercute négativement sur le rendement et les prestations fournies par l’ensemble des acteurs de l’APC. M. Khermouche, P/APC issu du MPA, ne manquera pas de dire: « Employés comme élus souffrent de l’exigüité et de la vétusté des lieux. Nous ne pouvons même pas tenir une séance de délibération en présence du public. Nous avons procédé à la réorganisation de tous les services, mais nous butons sur le manque d’espace. Il y a un projet d’extension prévu depuis 2007, mais à ce jour, il croupit dans les tiroirs des services concernés. Nous avons la ferme intention de saisir les autorités au niveau de la wilaya pour réaliser les travaux nécessaires et permettre à tous de travailler dans un meilleur cadre et à long terme. Il nous faut un nouveau siège, digne d’une commune comme la notre ». Alors que des communes totalisant à peine 6 000 habitants disposent de sièges plus commodes, Maâtkas forte de ses 36 000 habitants et de ses 45 villages et hameaux, en est injustement privée.
Hocine T.