2 864 nouveaux livres réceptionnés

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En attendant que la bibliothèque communale ouvre enfin ses portes, les lycéens, les collégiens et les autres amateurs de lecture de la commune continuent à prendre leur mal en patience et se contentent de la bibliothèque du musée Ali Mellah situé à l’entrée de la ville tout près du complexe sportif de proximité. Le gestionnaire de cette bibliothèque, un jeune recruté dans le cadre du dispositif du pré emploi, nous a appris que la structure vient de recevoir un lot de deux mille huit cent soixante-quatre nouveaux ouvrages. « C’est une très bonne chose, surtout lorsque l’on sait que cette bibliothèque est fréquentée par les étudiants, des élèves de différents paliers, ainsi que par les bibliophiles qui n’ont aucun autre endroit pour s’adonner à leurs recherches et leur plaisir ici à Tizi-Gheniff », nous a dit notre interlocuteur qui nous a fait visiter les lieux. Il ajoutera : « nous sommes actuellement en train d’aménager une salle beaucoup plus spacieuse que celle-ci, afin de mieux disposer tous les livres et d’améliorer l’accueil des citoyens ». Interrogé sur les sujets dont traitent ces nouveaux livres proposés aux différents lecteurs, il nous répondra que leur contenu est surtout axé sur la littérature et l’histoire : « Nous avons de nombreux livres qui traitent de l’histoire d’Algérie. C’est un éventail très large. Je conseille à nos jeunes de venir les consulter, toutes leurs recherches et leur curiosité n’en seront que satisfaites ». Avec ces nouveaux livres, offerts par la daïra, la bibliothèque se retrouve en possession de trois mille trois cent trente-six livres. « Pour les anciens livres, ils touchent à différentes spécialités, telles la médecine, les mathématiques, les sciences et surtout l’histoire », a conclu ce jeune responsable. Il regrette néanmoins le manque de commodités dont souffre la structure, comme l’eau, l’électricité le chauffage et la climatisation. Des promesses ont été faites aux responsables du musée mais rien de concret n’est encore venu combler tous ces manques.

Amar Ouramdane 

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