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Les pieds dans la gadoue

L’état de la cité des 56 logements, entourée d’un lycée, d’un CEM et de deux écoles primaires, se dégrade de jour en jour. Les façades des blocs résidentiels sont complètement délabrées, les allées ne sont pas encore aménagées et les trous béants interdisent toute circulation automobile. Pis encore, une importante avarie sur le réseau d’assainissement, qui a nécessité une opération de rénovation de l’ouvrage et la reprise de nombreuses longueurs des buses, a transformé cette cité en un véritable marécage. Un collectif de résidents, révoltés par la situation intenable de leur cité tirent la sonnette d’alarme, en s’approchant de nos soins, pour solliciter les pouvoirs publics afin d’intervenir immédiatement et mettre fin à ce calvaire. À noter que cette cité est située en plein cœur de la nouvelle ville à proximité du boulevard modernisé et que, lors de la réception de ce boulevard en 2010, les résidents des 56 logements ont interpellé le wali qui a pris sur place la décision d’octroyer une enveloppe financière de pas moins de 500 millions de centimes destinée à l’aménagement du quartier, l’un des plus populeux du chef-lieu de daïra pour le fait d’être entouré de pas moins de quatre établissements scolaires, tous cycles confondus. S’agissant d’un projet sectoriel, aucun des organismes locaux concernés n’est en mesure de nous fournir le moindre renseignement à propos de cette enveloppe. Ce projet, d’une priorité absolue, doit être concrétisé dans les meilleurs délais pour mettre un terme au calvaire des citoyens et les milliers d’écoliers, notamment en cette période d’hiver, dont la moindre averse de pluie transforme les lieux en un véritable marécage.

 O. S.

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