Les habitants de cinq localités, relevant de la commune de Oued Ghir, à savoir Aït Ahmed Oumansour, Mellala, Eddes, Ireza et Ibachirene, dont les habitations ont été omises lors du raccordement au gaz de ville, effectué en 2007, sont dans la tourmente.
Bien que le mouvement associatif représentant ces régions ait, à maintes fois, saisi les parties concernées par ce projet, et qui sont la direction des mines et de l’énergie, la société de distribution du gaz et de l’électricité de l’Est, direction de Béjaïa, et les services de l’APC de Oued Ghir, pour procéder aux branchements de leur foyers, oubliés, au réseau du gaz de ville, mais rien n’a été fait à ce jour. « Ces branchements concernent 57 cas. Nous avons à plusieurs reprises saisi les services de la D.E.M pour la prise en charge de ce problème, mais rien n’a été fait à ce jour. Les promesses que nous avons reçues des responsables ne sont pas concrétisées sur le terrain », indique ce mouvement associatif, qui renferme cinq associations. Par ailleurs, et dans un courrier transmis, hier, à la direction des mines et de l’énergie, ce mouvement associatif menace de passer à l’action si jamais leurs doléances ne sont pas prises en charge dans les meilleurs délais. « Jusqu’à présent, nous avons privilégié la voie du dialogue. Mais, devant ce retard flagrant enregistré quant à la prise en charge de notre doléance, nous sommes dans l’obligation de passer à des actions draconiennes pour arracher nos droits. Plusieurs foyers sont toujours privés de cette énergie et attendent, avec impatience, l’opération de rattrapage de raccordement au gaz de ville », lit-on dans le document de protestation adressé à ladite direction. Cette dernière a fait savoir, pour sa part, qu’elle saisira par écrit la société de distribution du gaz et de l’électricité de l’Est (SDE) pour la réalisation d’une étude d’exécution concernant ce projet de rattrpage.
Boualem Slimani

