La polyclinique ou le provisoire qui dure

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Au début des années 90, Frikat a bénéficié d’un centre de soins construit en préfabriqué. Aujourd’hui, le délai de vie de la structure serait arrivé à son terme, et plusieurs voix se sont élevées, ici et là pour dire qu’il était plus que temps de la renouveler. Son personnel est certes apprécié pour son professionnalisme et son savoir faire, de l’avis de tous les patients, mais il est évident que le centre pâtit de plusieurs manques en différents services. Nous avons appris, par exemple, que la maternité prévue au sein de centre de santé n’a jamais ouvert ses portes. Les équipements et même la literie auraient été transférés ailleurs. « Nous avons à maintes reprises réclamé sa mise en service, mais toutes les réponses furent négatives », nous a confié un membre d’un comité de villages. Et de préciser : « on nous avançait à chaque fois qu’elle ne serait pas rentable. Pourtant, nos parturientes ont souvent été transférées de nuit vers d’autres structures telle la maternité de l’hôpital Krim Belkacem de Draâ El-Mizan ». Pour en savoir plus à ce sujet, nous avons approché le maire de cette municipalité. « Quand j’étais président de la délégation exécutive communale, au début des années 90, j’ai tout fait pour la mettre en marche, et c’était en bonne voie. Néanmoins, personne n’a voulu oeuvrer dans le même sens. Aujourd’hui, nous nous attelons à faire aboutir nos démarches. Il ne sera pas seulement question d’ouvrir le service de maternité mais aussi de faire de ce centre de soins une polyclinique digne de ce nom », a promis M. Ouali Slimane, en sa qualité de P/APC. Il est à souligner que la structure ne profiterait pas seulement aux habitants de Frikat, mais elle prendrait en charge également ceux de Aïn Zaouia et ceux de Bounouh, des communes limitrophes.  

A. O.

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