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Aïn Chriki : Trois bombes désamorcées

L’attentat, ayant coûté la vie à trois GLD en date du 28 janvier dernier, a failli être beaucoup plus sanglant si les explosifs de fabrication artisanale disséminés sur les différents axes menant vers leur campement avaient explosé. Pour rappel, cet attentat a été perpétré à l’aide de lance mortiers et de RPG7 causant d’effroyables dégâts au sein de cette unité de patriotes, en charge de surveiller le dispositif du répartiteur du gaz alimentant les wilayas de Tizi-Ouzou et de Boumerdès. Depuis, la région est sous le bouclage des militaires qui effectuent une vaste opération de ratissage. D’ailleurs, mercredi dernier, les éléments de l’ANP ont trouvé trois bombes artisanales, soigneusement enfouies aux abords des pistes des alentours de ce campement. Les artificiers de l’ANP dépêchés sur les lieux ont tenté de les neutraliser sur place, mais en vain. Les bombes ont du être, ainsi, emmenés vers un site où elles ont été désamorcées. Les auteurs de l’attentat d’Ain Chriki seraient des islamistes affiliés à la Katibat El Farouk, une phalange composée d’une trentaine d’individus, qui sévit toujours dans cette région. Au début du mois d’octobre 2012, Abou Doudjana, émir de la Katibat El Farouk, de son vrai nom Haddad Fodil, âgé d’une quarantaine d’années et originaire de la région de Dellys (Boumerdès) s’était rendu avec armes et bagages aux forces de police des Ouadhias (Tizi-Ouzou).          

 Anzar. O.

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