La commune de Tinebdar a été dotée d’un quota de 120 aides financières accordées dans le cadre du programme de promotion de l’habitat rural soutenu par le fonds national du logement (FONAL). «Ce quota nous a été attribués au titre de l’année 2018.
Nous nourrissons l’espoir de bénéficier d’un quota plus consistant pour la nouvelle année, surtout que la demande sociale pour ce type de logement ne cesse de s’amplifier», a indiqué un membre de l’exécutif communal, en confiant que les services de la municipalité ont comptabilisé plusieurs centaines de dossiers de souscription. «Nous croulons sous le poids des demandes, mais le cas de notre commune n’est pas unique.
La foison de demandes en instance de traitement est la résultante du gel de ces programmes de logements pour une période de plus de trois ans», a-t-il fait remarquer. Selon le responsable de l’APC, l’intégralité des aides nouvellement consenties sont orientées vers des projets de nouvelles constructions.
«Les gens se sont rabattus sur le FONAL un peu par défaut, car les autres formules de logement sont soit inaccessibles, soit carrément inexistantes», a déclaré notre interlocuteur, pour expliquer que le FONAL soit si prisé. Des prétendants au logement rural crient leur déconvenue, après avoir appris que leurs dossiers ne sont pas pris en considération.
«Quand votre destin et celui de votre petite famille se trouvent intimement liés à un projet immobilier que vous rêvez de concrétiser par le biais du FONAL, vous êtes fatalement déçus de passer à côté», lâche un père de famille, submergé par le dépit. Un autre souscripteur du village Chebirdou se dit tout aussi désappointé, après des années de poireau qui ont débouché sur… du vent. «Je dois avouer que je m’y attendais un peu, vu que la demande est supérieure à l’offre. Néanmoins, ce n’est guère évident de se résoudre à une nouvelle période d’attente et d’incertitude», dira-t-il.
N. M.