Les directeurs et censeurs des établissements secondaires maintiennent leur appel pour une grève de trois jours, à compter de demain.
En effet, la commission nationale des proviseurs et censeurs des établissements secondaires, affiliée à l’union nationale des personnels de l’éducation et de formation (Unpef) a décidé de maintenir son mot d’ordre d’une grève de trois jours, afin de faire pression sur la tutelle pour qu’elle réponde favorablement à sa plate-forme de revendications. Contacté par nos soins, le président de la commission, M. Enoui Benbarghouth, a déclaré : « nous avons décidé de maintenir notre débrayage prévu pour demain, afin d’exiger qu’il y ait une prise en charge réelle de nos doléances ». Ce syndicaliste a indiqué également que ce mouvement de grève, sera appuyé par des rassemblements de protestation, devant les sièges des directions de l’éducation nationale, dans l’ensemble des wilayas du pays. La commission nationale des proviseurs et censeurs des lycées, affirme, par la voix de son président, maintenir également son mot d’ordre d’observer un rassemblement national le 26 février prochain devant le ministère de l’Education nationale. Comme elle maintient aussi sa décision de retrait des sessions de formation. Il y a lieu en outre, de rappeler que « la commission rejette catégoriquement les modifications apportées au nouveau statut », expliquant que « le texte a privé les directeurs et censeurs des lycées d’être promus au poste d’inspecteur de l’éducation nationale, comme le stipule l’article 174 du statut en question ». La commission en question demande au ministère de tutelle « de revoir sa copie en révisant le statut de façon à donner aux directeurs de l’enseignement secondaire un classement en rapport avec leurs charges et leurs responsabilités ». Les directeurs des établissements secondaires revendiquent également « leur droit à la classification hors catégorie », alors que les censeurs exigent « la classification des censeurs à l’échelle 16 au lieu de 14 et leur promotion au poste d’inspecteur de l’éducation, comme le stipule l’article 174 du statut particulier des travailleurs de l’éducation ».
L.O.Challal