Le transport scolaire dans la commune de Tizi N’Tléta, relevant de la daïra d’Ouadhias, est loin de répondre à la demande de ses citoyens. La commune ne dispose que de 3 minibus et de 3 camions aménagés, ce qui est insuffisant pour transporter tous les élèves à leurs établissements scolaires. Les responsables locaux, et depuis plusieurs années, ont donné la priorité aux écoliers de Cheurfa qui suivant leur scolarité au chef-lieu de la commune et aux collégiens du CEM de Tizgui à Ait Abdelmoumène ainsi qu’aux lycéennes de Tizi N’Tleta. Cependant, il va sans dire que plus de moitié des écoliers, notamment les lycéens, ne bénéficient pas de cette commodité. Ainsi, les garçons scolarisés au secondaire se rabattent sur le transport privé ce qui leur revient très cher. Un parent d’élève indiquera à ce sujet : « Certes, les moyens de l’APC sont dérisoires et elle ne pourra jamais satisfaire la quasi-totalité des écoliers, cependant, il est utile de dire que ce n’est pas tous les parents qui peuvent faire face aux dépenses quotidiennes du transport de leurs enfants. Un parent de trois ou quatre enfants dépense en moyenne plus de 60 dinars tous les jours uniquement pour le transport. Il est impossible pour la majorité de faire face à ces dépenses. Il faut que la commune scelle des conventions avec des privés pour, au moins, que les élèves ne payent que la moitié des prix du transport». Un autre parent d’élèves souligne que certains élèves vont à pieds vers leurs établissements en l’absence de moyens, ajoutant que « durant les intempéries, ils arrivent souvent en retard et trempés par les eaux de la pluie ». La commune doit, dans l’urgence, se doter d’un parc roulant à même d’assurer le transport pour tous les élèves sans exception.
A. G.