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Le FFS à la rencontre des citoyens

Md Arezki Ghout, le numéro 1, a tenu à expliquer aux présents l’enjeu de cette élection et les raisons profondes qui ont conduit le FFS à participer. “Le pouvoir veut faire table rase du politique en Kabylie, on ne le laissera pas faire. Sous le voile de hogra qui couvre le pays, le FFS sera la bouche qui dit malheur, la voix qui dit non ! C’est une politique de destruction massive du tissu politique régional que le pouvoir est en train de mener. il veut une reconfiguration politique qui lui soit favorable. Mais tant que le FFS est là, son entreprise est vouée à l’échec”, clame le candidat FFS avec conviction.S’agissant du programme électoral, l’orateur affirme que c’est un programme qui prend en charge tous les aspects du quotidien du citoyen. Routes, assainissement, AEP, éducation, culture… Le FFS, dit-il fera tout pour relancer la machine économique au niveau de la région. “Quand nous étions aux commandes de l’APC, nous avons réussi à rétablir les finances de la commune, nous avons couvert 11 mois de fonctionnement, alors qu’elles n’arrivaient à couvrir que 4 à 6 mois”, ajoute-t-il.Prenant la parole un autre candidat invite l’assistance à s’exprimer sur la gestion précédente de leur candidat. “Md Arezki est devant vous, il a été votre maire pendant 5 ans, si vous avez quelque chose à lui reprocher faites-là, il est en face de vous, car la bassesse, c’est de parler de quelqu’un derrière son dos”.Revenant à la charge, le numéro un rappelle que pendant son mandat il a usé de toutes les prérogatives que lui confèrent la loi. “J’étais magistrat de la commune, et j’ai, en mon âme et conscience, tout fait pour mener à bien ma mission”, dit-il et d’ajouter : “dans l’élection présente, je m’interdis de verser dans l’insulte et l’invective. Car ces pratiques ne sont finalement que l’apanage du faible. Le FFS est fort de son ancrage populaire. Il connaît la population et la population le connaît”. Après avoir remercié la population et lui donné rendez-vous pour un meeting populaire, la caravane s’est ébranlée vers le village Henied. La nuit est déjà là, mais rien n’arrête la délégation.Après avoir échangé quelques amabilités avec des citoyens rencontrés en chemin, la délégation s’est dirigée vers ce qui semblait être la djemaâ. “On n’est pas informé de leur venue”, nous dit un jeune homme que nous avons accosté. Là, les candidats ont débattu avec les quelques citoyens présents, principalement du programme que le FFS compte lancer s’il venait à remporter ces élections. Un jeune homme s’est inquiété du sort du Comité de sages que le FFS compte installer s’ilvenait à prendre commandes de l’APC. Comment choisir ces sages ? Qui s’occupera de leur déplacement ? Quel rôle joueront-ils ? Autant de questions auxquelles les candidats ont eu à répondre. “Le pouvoir déteste le FFS donc le FFS est un bon parti”. C’est sur cette boutade d’un jeune de henied, qui a fait rire les candidats que la rencontre a pris fin. Rendez-vous est pris dans d’autres villages.

Boualem B.

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