Réseau routier dégradé au chef-lieu

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L’état catastrophique des artères de la ville de Béjaïa a fait sortir les habitants de plusieurs quartiers qui ont exprimé leur colère en procédant à la fermeture des routes. Depuis trois jours, juste après les fortes pluies qui se sont abattues sur la ville, plusieurs routes de celle-ci ont été fermées à la circulation par les habitants qui veulent dénoncer le « laxisme » des autorités face au délabrement des routes. La semaine dernière, les habitants de Boukhiama, qui réclament la réfection immédiate de la route qui les relie au monde extérieur, avaient bloqué l’accès à leur quartier. C’est un énième cri de détresse que lancent ces habitants. A chaque chute de pluie, la route se transforme en un terrain marécageux causé à forte raison, par l’absence des moindres travaux d’aménagement et les caniveaux pour l’évacuation des eaux de pluie. « Notre quartier est délaissé depuis des années. La route est impraticable, les trottoirs n’existent même pas, idem pour l’éclairage public et tout le reste. Nous nous demandons ce que attendent les autorités pour intervenir. Rien ne va plus dans notre quartier. C’est honteux de vivre dans de pareilles conditions à notre ère », époumone un habitant de Boukhiama.  Avant-hier, les habitants de Taghzouit, au côté ouest de la ville, ont fermé la route menant vers leur quartier pour les mêmes raisons. Il convient de rappeler, ici, que cette route, qui mène aussi à l’université Targua Ouzemmour, se trouve dans un état désastreux. Les riverains ont alerté à maintes fois les autorités, mais en vain. A l’instar de ces deux quartiers, les routes d’Iheddaden, de Sidi Ahmed, de la Cite Douanière, de Tizi&hellip,; se trouvent dans le même état. D’ailleurs, les habitants de Tizi ont assiégé l’unité ADE (Algérienne Des Eaux) pour forcer les responsables de cette dernière à achever les travaux se déroulant au niveau de la route du quartier.      

  M.H. Khodja

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