En l’absence d’un plan de circulation fiable pouvant soustraire les automobilistes à leurs suffrances, le problème d’embouteillage gagne du terrain au centre-ville de Ouadhias.
En effet, pour se rendre au chef-lieu, il faut s’armer de patience. Cette situation est due notamment aux stationnements anarchiques des automobilistes et des transporteurs. Sur les quatre kilomètres de l’axe principal longeant ce chef-lieu, ont constatera d’énormes bouchons, et cela est dû au stationnement, dans tous les sens, des bus assurant le transport via d’autres localités. C’est le cas, d’ailleurs, des stations de fourgons de transport assurant la disserte vers Tizi N’Tleta et Boghni. Cette station se situe, en effet, à proximité de deux établissements scolaires et de la BADR. Ce qui cause de désagrément aux écoliers et aux clients de ladite banque. D’ailleurs, les parents d’élèves déplorent cette situation. « Ceci présente un réel danger pour nos enfants. Ces stations provoquent de désagréments au personnel de l’établissement, ainsi qu’à ceux de la BADR», nous a dit un parent d’élève rencontré sur les lieux. Même topo pour celle desservante vers Tizi-Ouzou où l’anarchie et l’irresponsabilité gagnent du terrain. Il faut signaler, par ailleurs, que les automobilistes ont également leur part et que ces stations anarchiques ne sont pas les seules qui créent ces embouteillages sur cet axe. L’absence de panneaux de signalisation dans les carrefours et les intersections desservant vers les villages et les structures publiques vient de compliquer la situation. Pour en savoir plus, nous avons contacté le nouveau P/APC de la municipalité M Akir Youcef. Ce dernier nous a indiqué qu’un nouveau plan de circulation est en cours d’élaboration et dans un peu de temps, cet épineux problème sera résolu définitivement. « Une commission a été instruite à cet effet afin de régler le problème d’embouteillage au centre-ville ». Notre interlocuteur souligne que celui-ci sera fait « Avec les services de sécurité de l’urbanisme et de la protection civile».
A.. G.