La grève suivie «à plus de 74%»

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Les directeurs et censeurs des établissements secondaires ont observé hier, leur premier jour de grève.

«Ce mouvement de grève, le premier du genre, a été un franc succès », nous a signifié le président de la commission nationale des directeurs et censeurs des établissements secondaires, contacté hier au téléphone.  Le président de cette commission nationale qui représente 43 wilayas du pays, a évalué le taux de participation à ce mouvement de grève à 80%, au niveau national. Le taux de suivi est estimé à 95,35% à Bouira, 87% à Sétif, 82% à Skikda, 75% à Tizi-Ouzou, et 71% à Oran.  Au premier jour de ce mouvement de protestation, des rassemblements de protestation ont été observés  devant les sièges des directions de l’éducation nationale, à travers toutes les wilayas du pays. A noter que les directeurs et censeurs des établissements secondaires boycotteront les activités  administratives internes et externes, ainsi que les activités éducatives et pédagogiques. Par ailleurs, la commission en question, affiliée à l’union nationale des personnels de l’éducation et de formation (Unpef)  maintient toujours sa décision d’observer un rassemblement national, le 26 février prochain, devant le siège du ministère de l’Education nationale. Il convient de souligner que cette commission nationale reste inflexible sur ses revendications, dont « le gel du statut particulier révisant le décret 315/08, jusqu’à ce que le dysfonctionnement de ce texte soit corrigé et leur droit à la classification hors catégorie ». Les censeurs revendiquent également « la classification des censeurs à l’échelle 16 au lieu de 14 et leur promotion au poste d’inspecteur de l’éducation, comme le stipule l’article 174 du statut particulier des travailleurs de l’éducation ». Le président de la commission en question a, par ailleurs, réitéré la disposition des directeurs et censeurs à radicaliser leur mouvement de protestation au cas où le ministère de tutelle persistait à ne pas prendre en charge leurs revendications. Il y a lieu de rappeler que les directeurs et censeurs des lycées avaient auparavant déjà boycotté les activités  administratives internes et externes, notamment « les conseils de classes et d’orientation de fin d’année scolaire, les réunions de la tutelle, les missions administratives des intendants et l’accueil des inspecteurs pédagogiques ».

L.O.Challal

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