30 commerçants mis en demeure

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La nouvelle Assemblée communale de M’Chedallah affiche clairement sa volonté de mettre un terme à l’anarchie qui prévaut à travers l’ensemble des agglomérations et centres urbains de la municipalité sur le volet hygiène.

Pour mener son opération d’assainissement à terme, l’APC s’est dotée, ainsi, de moyens juridiques et réglementaires nécessaires en mettant sur pied une commission communale d’hygiène qui regroupe l’ensemble des services concernés, tels ceux de la santé de la protection civile, du commerce ainsi que les services techniques. Chacun de ces organismes est représenté par un élément au sein de ladite commission, installée officiellement ces derniers jours. Ainsi, et aussitôt installée, cette commission, présidée par Amarouche Mebarki, adjoint au maire et ancien cadre de la santé et devant l’urgence qui impose de mettre un terme à l’insalubrité galopante qui règne notamment au niveau des filières agro alimentaires, a effectué une première sortie sur le terrain, en début de semaine, ciblant en particulier les grands centres urbains tel que le chef-lieu communal, la nouvelle ville, Vou Akhlane et Raffour, et procédé à des inspections minutieuses au niveau des commerces dits névralgiques, comme soit les cafétérias, les restaurants, les boulangeries-pâtisseries et les magasins d’alimentation générale. Nous apprenons, de la bouche même du président de cette commission, que « pas moins de 30 mises en demeure ont été dores et déjà envoyées à des contrevenants, leur intimant de se conformer à la réglementation en vigueur, faute de quoi ils s’exposeront à de sévères sanctions, voire même à des poursuites judiciaires ». Notre interlocuteur affiche une ferme volonté d’aller jusqu’au bout de sa mission, en affirmant que « tous les commerçants destinataires d’une mise en demeure feront objet d’une nouvelle inspection sous huitaine et que ceux qui ne se conformeront pas aux recommandations de la commission répondront de leurs actes devant les organismes étatiques compétents ». Reste à espérer que cette commission ne s’essoufflera pas rapidement et qu’elle maintiendra le cap, le temps, au moins, d’inculquer aux commerçants la culture du respect des règles élémentaires d’hygiène et, par ricochet, de la santé publique. Espérons aussi que les responsables des autres communes s’inspireront de cette louable initiative, pour réduire la catastrophe due à l’absence totale des règles élémentaires d’hygiène dans leurs localités.                      

Oulaid Soualah    

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