Les travailleurs des 11 résidences universitaires de Béjaïa se sont rassemblés, hier, au niveau de la cité U d’Aâmriw pour exprimer leur ras-le-bol, suite à la non prise en charge de leurs revendications socioprofessionnelles. Ces contestataires organiseront une action de protestation, aujourd’hui, dans l’enceinte de la résidence Berchiche II, dans la commune d’El Kseur. En plus d’une grève de trois jours, les protestataires projettent, au dernier jour du débrayage, soit demain jeudi, de défiler dans les rues de Béjaïa, pour faire aboutir leur plate-forme de revendications. Des revendications liées essentiellement à leurs conditions de travail. Des représentants des travailleurs expliquent que « cette grève de trois jours ne peut aucunement être déclarée illégale par la justice, du fait qu’un préavis a été déposé dans les délais auprès des parties intéressées ». Pour rappel, les travailleurs des cités universitaires demandent, en plus d’une augmentation salariale, l’amélioration de leurs conditions de travail. Une copie de leur plate-forme de revendications a été envoyée, le 10 février dernier, à la centrale syndicale UGTA, à la fédération de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ainsi qu’aux œuvres universitaires.
Nabila Hamiche