Un marché encombrant

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Comme chaque mercredi, le marché hebdomadaire se tient le long de l’allée principale, à laquelle se résume la ville d’Iferhounène. 

Vu le nombre croissant de marchands, qui exposent, pèle mêle, leurs marchandises à même la chaussée, et les trottoirs squattés par les commerçants qui y étalent leurs produits, les automobilistes et clients se livrent à une véritable gymnastique pour se frayer un passage. Les premiers usant de klaxons et les seconds faisant des coudes pour se faufiler entre les voitures. La situation devient encore plus compliquée lorsque les poids lourds s’en mêlent, et ni les uns ni les autres ne parviennent à faire un mètre en moins d’une heure. Les agents de police s’échinent pourtant à dégager la voie, mais en vain, l’espace est trop réduit. Trouver un stationnement relève encore de l’exploit. La file de stationnement commence dès l’entrée de la ville et se prolonge jusqu’à la station de fourgons de Tizi-Bouirène. Le nombre de véhicules qui transitent par cet axe routier est en effet incommensurable. D’ailleurs, les mercredis, beaucoup d’automobilistes préfèrent prendre le transport en commun que de s’aventurer avec leurs véhicules dans la ville. Les autorités locales devraient donc se pencher sur ce problème. Et la solution serait, comme le préconise plus d’un, la délocalisation de ce marché ne serait-ce que provisoirement vers un autre endroit, avant de lui trouver un site définitif et permettre à la ville et à la population de respirer.

           

Madjid  Aberdache

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