Un projet de lycée, d’une capacité d’accueil de 800 élèves, est inscrit sur les programmes sectoriels au profit de la commune d’Amalou. Cependant, une année après cette inscription, ce projet n’arrive toujours pas à prendre des contours concrets. Encore une fois, c’est la problématique foncière qui se dresse en écueil de taille, obérant la concrétisation de cette infrastructure pédagogique. En effet, d’après M. Azzoug, le maire d’Amalou, l’assiette foncière, sur laquelle est projetée la construction de l’ouvrage, est occupée par une entreprise publique. « Nous sommes en négociation avec cette entreprise pour nous libérer le terrain.
Nous lui avons proposé un autre site, situé à hauteur du village Gribou, près de la vallée de la Soummam », nous a fait savoir le maire. Selon le P/APC, le terrain de Gribou relève du domaine privé de l’Etat. Par conséquent, l’offre de celui-ci, au profit de la collectivité est subordonnée à l’accord de l’administration des domaines. Il est à signaler que plus de 400 lycéens d’Amalou sont dispatchés à travers les établissements du secondaire des communes limitrophes, comme Akbou, Seddouk ou encore Béni Maouche. « Un lycée à Amalou est bénéfique aussi bien pour la collectivité qui sera délestée de la charge de transport des élèves, que pour nos enfants, qui bénéficieront de conditions de scolarité plus correctes », estime un parent d’élève d’Amalou.
N.M.
