Les taxis délocalisés

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Une quarantaine de taxieurs ont été priés de quitter leur ancienne station, sise au centre-ville, face à la mosquée, par les autorités locales qui ont procédé avant-hier jeudi, à la délocalisation de ladite station vers un autre emplacement, situé à proximité du Jardin du 5 Juillet. 

Mais, il faut dire que ce n’est pas de gaieté de cœur que ces taxieurs ont rejoint le nouveau site qui leur est réservé. « Nous n’avons pas le choix ! C’est vrai que nous étions à l’étroit au niveau de l’ancienne station. Mais celle-ci, aussi, ne pourra contenir tous les taxis, surtout qu’à proximité il y a aussi la station de fourgons de la ligne Draâ Ben Khedda – Tizi-Ouzou », nous déclare un taxieur. Le centre-ville semble, ainsi, plus aéré et attend des travaux d’aménagement urbain, notamment la chaussée qui présente des nids de poule larges et profonds après les dernières pluies. Par ailleurs, les voyageurs dénoncent l’augmentation des tarifs, faite par les transporteurs de fourgons desservant la ligne Draâ Ben Khedda – Tadmaït. Un tarif qui passe de 15 à 20 DA . Le prix a aussi augmenté de 5 DA pour la ligne Tadmaït- Tizi-Ouzou, dont le voyage revient, désormais à 30 DA au lieu des 25 DA précédemment.  La direction des transports n’a pas bougé pas le petit doigt. Elle se confine dans un silence pesant et complice. Elle ferme aussi les yeux sur l’état lamentable de l’ex gare routière de Tizi-Ouzou. Le directeur n’a probablement pas mis les pieds à l’intérieur pour voir de visu son état réel. Pire encore, les opérateurs privés des bus desservant les nouvelles gares d’Oued Aïssi et de Béni Douala n’ont pas trouvé d’autres endroits que le milieu de la chaussée pour se garer, encombrant, de ce fait, le passage des fourgons allant à la Nouvelle Ville (station n° 3), face à l’ex gare routière et gênant les véhicules qui se dirigent vers le centre-ville.                  

 Arous Touil  

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