Dans la ville du Piton et ses alentours, les abribus se comptent sur les doigts d’une seule main. Cet état de fait pénalise fortement les usagers des transports en commun dans la commune d’Akbou. Les voyageurs bravent ainsi en cette saison hivernale un froid sibérien ou, en période d’été un soleil de plomb. L’APC d’Akbou, à qui incombe la tâche de construire des abribus et contribuer ainsi au confort de ses concitoyens, se distingue par l’indifférence! Selon de nombreux témoignages recueillis auprès des voyageurs, même à la gare routière récemment réceptionnée, il n’y a que quelques abribus en métal. Des abribus qui ne répondent pas aux normes.
En effet, ils ne sont dotés que d’une toiture métallique, avons-nousconstaté.
Plusieurs autres arrêts, à l’image d’Azaghar, Ath Laâdj, Colonel Amirouche (ex-Ricky) sont dépourvus d’abribus, indispensables notamment durant cette période neigeuse. Ces endroits, qui doivent présenter tout le confort possible aux voyageurs, sont dépourvus du strict minimum de commodités. Ainsi, une foule impressionnante de voyageurs fréquentant quotidiennement l’arrêt de fourgons de Guendouza, brave les aléas de la nature dans l’indifférence totale des pouvoirs publics. D’ailleurs, c’est par là que transitent des centaines de voyageurs voulant rejoindre diverses destinations comme celles de Tazmalt, M’Chedallah, Ighil Ali, Ighzer Amokrane, Sidi Aïch, Tamokra…etc. Néanmoins, aucun abribus n’est construit dans cet endroit. Une insuffisance à laquelle s’ajoute un stationnement anarchique des bus en rotation et un manque flagrant d’autres commodités. « En hiver, nous sommes obligés d’attendre les bus sous des torrents de pluie, et en été sous un soleil de plomb», s’indigne un usager. De l’autre côté le fameux arrêt dont la destination est vers Béjaïa, Bouira, Alger, est dans un état calamiteux. Aucune plaque d’indication ! Cela d’autant plus que la chaussée est étroite et se trouve dans un état dégradé.
Menad Chalal