Dans une interview accordée au site machainesport.fr, l’international algérien Nadir Belhadj revient sur son choix de signer au club qatari d’Al Sadd et, également, sur sa décision de mettre un terme à sa carrière internationale.
Nadir, les choses se passent plutôt bien pour toi avec Al Sadd au Qatar. Comment te sens-tu ?
Ça se passe bien. L’équipe tourne bien, il reste cinq matchs à jouer et nous sommes tout prés d’être champions.
Tu as rejoint la Qatar Stars League en 2010. Que vaut ce championnat ?
C’est ma troisième année au Qatar. A l’époque, beaucoup m’ont demandé pourquoi je venais ici, mais il y a de très bons joueurs dans ce championnat. Certains sont passés par la Ligue 1 française, d’autres viennent du Brésil… Il y a une réelle évolution et le niveau est élevé. Pour preuve, avec Al-Sadd en 2011, nous avons remporté la Ligue des Champions d’Asie.
Ne penses-tu pas être parti trop tôt dans le Golfe ?
Contrairement à ce que j’ai pu lire ou entendre, je ne suis pas juste parti pour l’argent. A l’époque, Portsmouth avait besoin d’argent et Al Sadd a fait l’offre la plus intéressante. Il y avait aussi la Lazio, mais les clubs ne se sont pas mis d’accord sur les prix. Al Sadd était la seule proposition concrète et le club me suivait depuis un moment. J’avais déjà eu la chance de venir au Qatar pour me faire soigner et ça m’avait plu.
Ton contrat s’achève à la fin de cette saison. La Fiorentina, la Lazio et West Ham te suivent. Ton envie est-elle de retourner en Europe ?
Je vais m’asseoir avec mon conseiller et on va en discuter. S’il y a une possibilité de revenir en Europe, pourquoi pas.
Le Benfica te suit également…
Le Benfica est un super club. En 2005/2006, il m’avait suivi pendant un moment, mais ça ne s’est pas fait malheureusement. J’en avais parlé avec Hassen Yebda. En plus de l’équipe nationale, on a joué ensemble à Portsmouth (2009/10). Il y a de supers infrastructures, un stade magnifique et des supporters fidèles. Le Portugal est un pays de foot et Liga portugaise est un très bon championnat,et le jeu y est très technique, ce qui me correspond bien.
La Liga est très serrée entre le FC Porto et le Benfica.
Quel est ton favori ?
Il m’arrive, en zappant, de tomber sur des matchs portugais. Et je regarde. C’est difficile de prédire qui sera le champion. J’espère que ce sera le Benfica ! (rires)
Ne regrettes-tu pas de ne pas avoir eu réellement ta chance en France, notamment à Lyon ?
Lorsque je suis arrivé à Lyon, le club avait recruté Fabio Grosso, un champion du monde, au même poste. C’est lui qui a joué et c’était normal. Il venait d’être sacré champion du monde. Peut-être ai-je manqué un peu de patience. Six mois après mon départ, Grosso partait lui aussi et Lyon a recruté un autre gaucher. Mais je n’ai pas de regrets. J’ai eu et j’ai la chance de jouer avec de grands joueurs.
Il y a un an, tu annonçais mettre un terme à ta carrière internationale. Envisages-tu de revenir sur cette décision ?
Je ne pense pas trop à ça. J’ai décidé d’arrêter ma carrière internationale et je ne pense pas revenir là-dessus. J’ai passé six ans en sélection et j’en suis très fier. Maintenant, il y a un nouveau groupe et je les soutiens. Je continue de les suivre.
In machainesport.fr