L’hôpital psychiatrique de Sour El Ghozlane, à une quarantaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Bouira, tarde à voir le jour. En effet, cette structure hospitalière devait être réceptionnée à la fin de l’année écoulée, mais force est de constater que les travaux au niveau de cet hôpital sont toujours en cours. Ainsi et lors de notre passage sur les lieux, on a pu constater que les travaux de finition venaient tout juste de commencer. Voulant en savoir plus sur les raisons de ce retard, attache a été prise avec le chef de projet. Ce dernier nous expliquera que la livraison de matériaux et autres équipements avaient connu un certain retard : « Initialement, nous devions recevoir le matériel au mois de septembre dernier, mais il se trouve que nous ne l’avons reçu qu’au mois de janvier ! C’est ce qui explique ce petit retard », a-t-il assuré. Interrogé sur la date de réception du projet, notre interlocuteur a tablé sur le mois de mars de cette année, sans pour autant donner de date précise. Pour rappel, cet hôpital, qui rentre dans le cadre du programme des Hauts Plateaux, a été inscrit en 2006, et les travaux ont démarré au mois d’août 2009. A en croire le chef de ce projet, le bout du tunnel est proche pour cet établissement de santé qui traîne depuis plus de six ans ! A noter que cet hôpital psychiatrique a une capacité de 80 lits et présentera un aménagement des plus modernes, selon les propres termes du DSP de Bouira. Toujours d’après ce responsable, le coût de cet établissement s’élève à 850 millions de dinars, en plus d’une rallonge de 300 millions de dinars prévue pour son équipement. A terme, ce centre devrait générer près de 500 emplois directs et indirects et surtout atténuer les contraintes des patients qui se déplacent vers Tizi-Ouzou, Blida ou encore vers les hôpitaux psychiatriques d’Alger.
R.B.
