Quand la neige surprend !

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Avant-hier dans la matinée, les Bouiris ont été surpris, au sortir de leurs domiciles, par la présence d’un léger voile de poudreuse. Ceci était d’autant plus surprenant que la veille, les prévisions météorologiques n’annonçaient la neige qu’à une hauteur de 900 mètres et plus. 

Autrement dit, le chef-lieu de wilaya, situé à près de 600 mètres d’altitude, ne devait pas être concerné. La surprise fera vite réagir les services de la commune de Bouira qui, pour pallier à une éventuelle situation d’obstruction des routes, ont, dès les premières heures de la journée sillonné les artères de la ville pour y semer du gros sel. Cela étant, sa quantité n’étant pas très grande, et la pluie aidant, la fondra rapidement pour se transformer en eau que les avaloirs, non adaptés à un tel flux n’arrivaient pas à « absorber ». Du coup, la flotte débordait sur les chassées. Dans les hauteurs autour de la wilaya de Bouira, la situation est toute autre. La neige y a franchement couvert le sol. C’est le cas, notamment de la commune d’Ath Laâziz et des villages relevant de son territoire où les routes ont été coupées. Cependant, l’enclavement de la commune ne durera qu’une partie de la matinée, le temps que les engins de déneigement se mettent en mouvement pour désobstruer les routes. Dans la commune de Haïzer, au nord de Bouira, et même si les routes sont carrossables, les écoliers ont boudé leurs classes en raison du froid. Dans le reste des villages où les services des communes semblent avoir pris les devants, aucune obstruction notable n’a été enregistrée sur les routes. Ceci, faut-il le souligner, s’explique par la mobilisation des APC qui, vraisemblablement, ont tiré des leçons de la situation générée par les intempéries de l’hiver 2012. Quasiment dans toutes les communes, notamment celles culminant à plus de 700 mètres, des engins sont prêts à intervenir. En termes d’alimentation en gaz butane, la situation est nettement mieux gérée que lors de l’hiver dernier. Par ailleurs, la mobilisation est telle que des P/APC, comme c’est le cas de celui de la commune de Saharidj, ont invité les citoyens obligés de quitter leurs demeures pour cause d’urgences, à prendre attache avec l’APC qui se chargera de les emmener à destination.   L’obstruction ne perdure, en fait, que dans les cols traditionnellement vulnérables aux chutes de neige tels que ceux de Tirourda, Tizi N’kouilal et Tikjda, traversés respectivement par la RN15, la RN30 et la RN33.                                        

S. O. A.

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